Mensonge et trahison - Histoires de Sexe

Mensonge et trahison

... joue, glisse sur sa poitrine. Il émerge, tiré du rêve par ce geste tendre. Cette attention le touche énormément, plus qu’une caresse charnelle, c’est l’expression d’un sentiment de complicité, d’amour. Dans le noir Pascal pose sa main sur le poignet féminin. Il se dresse sur le coude, lui aussi reprend la même caresse, sur la joue. Puis délicatement, pose ses lèvres sur le visage, la joue, à la recherche de la bouche. Légèrement il l’effleure par un contact tendre. Ils restent ainsi un moment, et c’est elle qui, timidement, de la langue sollicite un contact plus profond. C’est un moment unique de partage amoureux plus que sensuel. Il ne peut résister à l’envie de la serrer contre lui, peut-être pour la dernière fois. Les bras féminins entourent son cou. Ils sont unis, liés, merveilleusement bien. Leurs pensées sont chastes, mais leur désir croît insensiblement au contact de l’autre. C’est elle qui se recule légèrement et imbrique leurs sexes. Immobiles un instant, ils prennent un rythme lent, profond, s’arrêtent par instant, comme verrouillés. Leur union dure longtemps, puis c’est elle qui accélère et gémit longuement lui donnant le signal du plaisir.

— C’est maintenant, dans un moment si fort, que je me rends compte que je t’aime. Jamais de ma ...

... vie je n’ai été aussi bien. Tu as été jusqu’à maintenant une merveilleuse maîtresse qui m’a énormément donné, mais là, c’est différent, plus fort. Je ressens une paix, un bonheur infini.
— Tu es enfin parvenu à faire ton choix, c’est merveilleux.

Le ton de la voix d’Elodie est calme et tranquille, mais il a résonné derrière lui. La lampe de chevet s’allume et il s’aperçoit qu’il est dans les bras de Véronique.

Il est stupéfait, sans voix, pétrifié. Ainsi, elles l’ont soumis à une épreuve pour connaître ses sentiments profonds.

— Je suis si heureuse que vous vous soyez retrouvés, Véronique, j’étais tellement triste lorsqu’il t’a abandonnée.
— Je ne veux pas te le prendre, vous êtes si bien, si heureux ensemble !
— Pour moi, il a été un merveilleux amant, et j’espère que tu me le laisseras de temps en temps. Pourtant, c’est toi qu’il aime. Son malaise quand il t’a vue et maintenant son aveu d’amour sont des preuves indéniables.
— Et est-ce qu’on me demande mon avis, s’exclame Pascal, est-ce qu’on me laisse le choix ?
— Tu nous as bien dit de choisir. C’est ce que nous avons fait, conclut Elodie.

Elle est venue s’allonger à leur côté. Entouré par ses deux femmes, il est heureux, se rend compte maintenant qu’elles ont fait le bon choix.