Mensonge et trahison - Histoires de Sexe

Mensonge et trahison

... venger, il m’a pris ma femme, je baise sa fille. Et c’est dans cet esprit là que je l’ai draguée. Surtout qu’elle ressemblait à Véronique. Et puis, je me suis laissé prendre au jeu, je l’aimais bien. Véronique avait disparu, j’ai décidé de faire ma vie avec elle. Ce dimanche aurait été l’occasion de parler à ses parents.
— Et si tu avais eu à choisir, laquelle aurais-tu prise ?
— Le cas ne se pose pas, puisque tout est fini. Mais cela aurait été un choix impossible. Avec Véronique, ça a été le coup de foudre. Dès notre première sortie, j’ai été fasciné, accroché. Et de son côté, je crois que c’était la même chose. Pour Elodie, l’amour est venu petit à petit, je m’étais attaché à elle et je crois que nous aurions été heureux. Pourtant, quand Véronique est apparue dimanche, mon cœur m’a trahi.
— Tu aurais donc choisi Véronique.
— Non, je n’en choisirais aucune. Si elles m’avaient voulu toutes les deux, je leur aurais dit de décider entre elles ou bien je serais parti. Sincèrement, j’aurais voulu les avoir toutes les deux en même temps. Mais tout est fini.
— Tu n’arrives pas à te décider.

Ils sont redescendus, ont salué tout le monde, sauf Véronique et Elodie qui ne se sont pas montrées. Christine a pris le volant, l’a ramené chez lui, l’a laissé seul. Le lendemain, le travail a repris normalement. Elodie n’est pas là, elle a pris un jour de congé. Au moment de partir, Christine a dit à Pascal :

— Ce soir, viens chez moi, il faut parler. Je file la première pour tout ...

... préparer, je t’attends à huit heures.

À son coup de sonnette, au lieu du « Entre » habituel, Christine est venue lui ouvrir. Elle le débarrasse, puis :

— Je t’ai dit de venir parce que je crois qu’il faut que tu règles ton problème de cœur, car sinon il va lâcher. Mais pour se décider, il faut avoir tous les éléments.
— Comment, tous les éléments ?
— Viens.

Dans la salle de séjour, Véronique et Elodie sont installées sur le canapé. À nouveau il de sent prêt à défaillir.

— Bonsoir Pascal, nous t’attendions, lui dit Véronique.
— Bonsoir, excusez-moi, mais je ne comprends pas. Comment se fait-il que vous soyez là ? C’est toi Christine qui les a fait venir. Tu veux que je leur explique.
— Tu ne leur expliqueras rien. Ce sont elles qui veulent te parler.
— Mais, il faut qu’elles sachent…
— Rien, l’interrompt Elodie, c’est à nous de décider.

Pascal s’est assis dans le fauteuil, ne comprenant pas ce qui se passe.

— Pascal, tu as une chance extraordinaire, reprend Véronique, tu as une secrétaire qui est véritablement une mère pour toi. Elle nous a mises au courant de tout.
— Attendez, Christine vous a peut-être expliqué mon histoire, mais j’aurais préféré vous donner ma version.
— Mais nous t’avons bien écouté toutes les deux, dans la cabane du jardin.

Et soudain tout s’éclaircit : Christine a tout manigancé.

— Nous avons réfléchi toute la nuit, discuté toute la journée sur l’attitude à adopter. Et finalement, nous n’avons rien décidé. Elodie et moi, ...