1. Mensonge et trahison


    Datte: 17/03/2021, Catégories: fh, amour, 69, pénétratio, fsodo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... soleil brille-t-il si fort, pourquoi ma veste me serre-t-elle tant, pourquoi… On lui tamponne les tempes, il est allongé sur un banc, un vieux monsieur l’examine avec soin.
    
    — Il vaut mieux rentrer, je vais l’examiner dans la chambre bleue.
    
    Deux hommes l’aident à se lever, le soutiennent pour le conduire dans une pièce au fond du couloir. À l’intérieur, le vieux docteur le fait allonger sur le lit, déboutonne la chemise, l’ausculte directement sur la poitrine.
    
    — Votre rythme cardiaque semble normal, probablement de la fatigue, il paraît que vous travaillez beaucoup, trop même m’a dit mon neveu. Restez allongé, si vous vous sentez mieux, levez-vous lentement et venez nous rejoindre, sinon restez à vous reposer. Mais demain, allez consulter un confrère. Je reviendrai dans un moment.
    
    À peine était-il sorti, que la porte s’ouvre à nouveau, Christine vient aux nouvelles. Elle est inquiète, craignant un accident cardiaque.
    
    — Qu’est-ce qui t’arrive ? lui demande-t-elle.
    — Il faut que je te révèle quelque chose et tu comprendras tout, mais va manger, je t’expliquerai après.
    
    Il l’a renvoyée tenir sa place à table. Monsieur Durand est venu prendre de ses nouvelles, mais Pascal l’a rassuré, lui indiquant qu’il s’agissait d’un peu de stress.
    
    — Vous savez mon jeune ami, le travail est une chose très importante, mais il faut aussi penser à la santé, à la vie, lui conseille-t-il avant de partir.
    
    Il est resté seul, dans la pénombre à réfléchir. Il n’a plus de ...
    ... vertiges et se sent en condition parfaite. C’est le choc de l’apparition de Véronique qui a provoqué son malaise. Il faut qu’il explique à Christine. Au milieu de l’après-midi, elle est revenue. Elle l’a trouvé assis dans un fauteuil, l’air plus calme. De suite il l’a rassuré sur son état de santé.
    
    — Il faut que je te dise quelle est la cause exacte de mon malaise, et tu comprendras tout.
    — Attends, il vaut mieux ne pas parler ici, quelqu’un pourrait rentrer ou nous entendre. Je vais chercher un coin tranquille. Je reviens.
    
    Elle s’est absentée un moment, puis est venue le chercher. Elle l’amène dans le fond du jardin. Il y a une cabane à outils, et devant, une tonnelle avec un banc. Ils s’installent tous deux.
    
    — Tu as vu la cousine d’Elodie ? Eh bien, c’est d’elle dont j’étais amoureux.
    
    Et longuement, il lui raconte son histoire avec tous les détails.
    
    — Je vois ma fiancée, enfin je la considérais comme telle, qui sort avec le patron qu’elle ne connaît pas. Or il sait qu’elle à un copain, ils se tutoient, rient ensemble, il lui promet de la ramener après, après quoi ? Et dans la nuit, il l’a raccompagne, ils s’embrassent en voiture. Que voulais-tu que je pense ? J’étais effondré, je ne voulais plus la voir. Et c’est pour cette raison que je suis parti. Et maintenant, j’ai toute l’explication, mais c’est trop tard.
    — Et elle non plus n’a sûrement pas compris, si tu lui avais parlé. Et pour Elodie.
    — Quand j’ai appris que c’était la fille de Durand, j’ai juré de me ...
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