1. Mensonge et trahison


    Datte: 17/03/2021, Catégories: fh, amour, 69, pénétratio, fsodo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... est rassemblée autour d’une voiture qui vient d’arriver. Les exclamations fusent, il semble que le nouvel arrivant soit particulièrement aimé et attendu. Elodie s’échappe, part en courant vers le groupe, se jette dans les bras d’une femme, l’embrassant avec un plaisir évident. Elle la prend par la main et l’emmène vers ses deux compagnons.
    
    Pascal s’est immobilisé, muet, n’en croyant pas ses yeux : c’est Véronique qui arrive vers lui. Christine s’avance touche la main à l’arrivante, mais celle-ci l’embrasse.
    
    — Elodie m’a parlé de votre gentillesse, je suis heureuse de vous connaître.
    
    Elodie entraîne sa cousine vers Pascal.
    
    — Et voilà la surprise, Pascal, mon patron, vous vous connaissez, vous avez travaillé ensemble à tes débuts.
    
    Avec un grand sang-froid, Véronique acquiesce :
    
    — En effet, il m’a formée totalement et parfaitement. Bonjour Pascal, comment vas-tu ?
    — Bien, bredouille ce dernier, incapable de dire autre chose.
    — Vous discuterez plus longtemps tout à l’heure, viens Véronique dans ma chambre, tu pourras te changer. Et surtout j’ai un grand secret à te révéler.
    — À tout à l’heure, lance Véronique.
    
    La maman d’Elodie a appelé Christine, désirant parler encore de sa petite.
    
    Pascal s’est éloigné, s’est assis sur un banc, complètement sonné. Elle est encore plus belle qu’il y a six ans. Non ! Ce n’est pas possible, ce n’est pas elle la cousine dont lui a parlé Elodie, « presque ma sœur ». Qui a été abandonnée par un salaud, moi en l’occurrence. ...
    ... Non ce n’est pas possible. La famille et les amis sont réunis sous la tonnelle pour prendre l’apéritif. Monsieur Durand s’avance vers lui.
    
    — Vous ne connaissez pas beaucoup de monde, mais venez donc. Pour que vous ne soyez pas trop isolé, pour le repas je vous ai placé entre ma fille et ma nièce, vous vous souvenez, Véronique V, c’est vous qui l’avez accueillie à ses débuts.
    
    Pascal s’avance, prend un verre qu’on lui tend. Sur le seuil de la porte débouchent les deux cousines. Saisissant une coupe au passage, elles viennent directement vers lui. Elodie a le visage figé. Véronique s’adresse à Pascal :
    
    — À tes amours, pour toi aussi Elodie.
    — Oh mais moi je n’ai pas d’amoureux, simplement un étalon de temps en temps.
    — C’est le mieux, moi aussi je fais pareil.
    
    Il se sent de plus en plus mal. Son cœur bat la chamade, un étau serre écrase sa poitrine. Les deux seules femmes qu’il ait aimées sont là près de lui et le détestent. Et en plus, elles jouent avec lui, le méprisent. Pascal n’a pas touché à son verre d’alcool, surprenant ses interlocutrices.
    
    — Tu ne bois pas à notre santé, je croyais que tu nous aimais bien, insinue Elodie.
    — Laisse-le, il se réserve pour le repas. Tu sais, nous nous sommes bien connus autrefois, mais je n’ai pas eu l’occasion de le saluer lors de son départ, je le regrette. Mais aujourd’hui, je crois que je vais le faire, lui dire tout le plaisir que j’ai eu de le connaître.
    
    Pourquoi tout le monde se met soudain à crier, pourquoi le ...
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