Mensonge et trahison - Histoires de Sexe

Mensonge et trahison

... sent pas très bien, il faudrait la ramener, mais je suis à pied.
— Je vais vous reconduire toutes les deux.

Tous deux aident la jeune fille à monter dans la voiture. Ils l’installent derrière et vont à son domicile. Ensemble ils l’aident à monter jusqu’à son appartement. Puis Pascal dit :

— Elle est vraiment fatiguée, je pense que vous devriez rester auprès d’elle.
— Je regrette, mais ce soir je ne suis pas libre, répond-elle bien qu’elle n’ait rien prévu.
— Eh bien, je resterai, reprend-il avec un sourire complice. Je vais vous reconduire.
— Oh non, j’habite à deux pas. Il ne faut pas la laisser seule, au revoir Monsieur. À lundi.

C’est une véritable mère pour moi, pense Pascal. Elle me comprend sans que j’aie besoin de parler. Les gémissements d’Elodie le ramènent à la réalité. Il se précipite, mais ne peut éviter le désastre. Elle vomit au milieu de la pièce et s’écroule. Il l’écarte, mais elle est toute tachée. Alors, il tombe la veste, la chemise et prend la jeune fille dans ses bras.

— Mon dieu, qu’est-ce que j’ai fait ! J’ai tout sali. Je suis saoule.
— Ce n’est rien, je vais t’aider.

Volontairement il l’a tutoyée. La prenant dans ses bras, il la porte dans la salle de bains. Il lui enlève jean et chemisier qu’il met de côté.

— Il vaudrait mieux que tu te baignes, lui suggère-t-il.

Elle tente de se dresser, mais perd l’équilibre. Pascal la rattrape.

— Je n’y arriverai pas, aide-moi.

Elle aussi, inconsciemment a utilisé le tutoiement. ...

... Il remplit la baignoire et la dénude. Elle est magnifique dans son abandon. Il la dépose dans l’eau tiède, lui soutenant la tête. L’immersion lui fait reprendre ses esprits. Elle réalise qu’elle est toute nue devant son patron. Mais elle n’a pas le courage de bouger. Sans un mot, Pascal la savonne, la nettoie, la rince. Il la redresse et prenant un peignoir de bain, l’enveloppe et la porte sur le canapé. Elle a noué ses bras autour du cou pour se maintenir.

Elle s’est endormie, Pascal a un peu nettoyé, puis s’est installé dans le fauteuil. Finalement, il s’est assoupi. C’est une crampe qui l’a réveillé, le jour pointe. Un fauteuil, ce n’est pas l’idéal pour dormir. Élodie est encore endormie, on ne voit que son visage, elle est vraiment jolie. Ses cheveux en désordre la rajeunissent. Elle a encore des traits d’adolescente, mais par contre son corps est particulièrement attirant. Quand il a savonné, ou plutôt massé ses seins, hier dans la baignoire, son désir était terrible. Mais il s’est bien gardé de tout geste sensuel, elle avait les yeux ouverts et se rendait compte de la situation. La cafetière est en évidence, il l’utilise. Ses gestes sont précautionneux, mais éveillent la jeune fille. Un instant, elle est surprise de la présence d’un homme, puis se souvient de la soirée.

— Oh monsieur le Directeur, excusez-moi, je me suis enivrée, qu’allez-vous penser de moi ?
— D’abord, pas de monsieur le Directeur, nous ne sommes pas au travail. Quand nous sommes seuls, tu peux ...