Caroline, libre et libertine
Datte: 14/03/2021,
Catégories:
f,
fh,
ff,
ffh,
grp,
fbi,
couplus,
prost,
amour,
dispute,
Masturbation
Oral
Partouze / Groupe
fsodo,
jouet,
conte,
Humour
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... attention où l’on met les pieds, puis il lui suffit de relever sa robe et de s’accroupir. Elle ne porte aucun autre vêtement. Soudain, dans la pénombre, il lui semble que quelqu’un l’observe, mais elle ne voit rien. C’est seulement une intuition qui la met mal à l’aise. Peut-être est-ce un trou dans le mur, par lequel regarde un voyeur ? Elle se relève et quitte rapidement le lieu nauséabond.
Ishtar était partie à sa recherche ; l’ayant enfin trouvée, elle vient tendrement se blottir dans ses bras. Celui dont elle vient de s’occuper, amateur fort peu délicat de gorges profondes, est surnommé « l’amiral », mais n’est en rien officier de marine et la tenue qu’il porte n’est qu’un déguisement de carnaval : il n’a jamais commandé personne sur un bateau. Pour autant, il a beaucoup navigué, de retour du Nouveau Monde où il était parti poursuivre un rêve où coulaient des rivières d’or qu’il ramasserait à pleines poignées, avant de revenir triomphalement au pays pour s’acheter un vaste domaine et se marier.
En fait d’or, il a surtout erré des mois et des années dans des forêts si denses qu’on y voit à peine au pied des grands arbres, rencontré de redoutables araignées venimeuses aussi grandes qu’une main, des serpents aux anneaux gigantesques qui étouffent leur proie durant leur sommeil avant de l’avaler toute entière, des petits poissons aux dents acérées qui attaquent en groupe pour dévorer ceux qui ont le malheur de tomber de leur pirogue, des singes qui ressemblent à des ...
... hommes et des hommes vivant nus qui sacrifient sur l’autel de leurs étranges dieux les prisonniers qu’ils ont capturés en leur arrachant le cœur de la poitrine, le tout dans une chaleur humide à crever dès le matin et le bourdonnement incessant des moustiques accompagné par la peur et la fatigue omniprésentes. Après avoir vu mourir ses compagnons de toutes les façons possibles, il est revenu, misérable et délirant des fièvres qui le regagnent de temps en temps et le rendent fou. Depuis son retour, d’une voix hallucinée, il raconte son parcours pendant des heures à qui veut bien l’écouter, attablé dans les tavernes, en bégayant devant son verre de rhum, les yeux agrandis par les souvenirs comme s’il y était encore, et sans doute en rajoute-t-il un peu sur les dangers qu’il a rencontrés. Il a surtout besoin qu’une femme lèche ses plaies, des plaies qu’il a dans sa tête et ne se voient pas beaucoup, mais qui le laissent tourmenté et se soignent juste en dessous de la ceinture. Alors, partout où il traîne, il ne met plus de pantalon et la Babylonienne, douce et patiente, s’occupe gratuitement de lui entre deux clients, car elle s’est attachée à lui et lui à elle, qui traîne également ses propres meurtrissures de l’âme. Mais parfois, elle n’en peut plus de cet homme.
Alors Caroline la console tendrement de ses lèvres humides et de ses bras câlins, quatre mains jointes communiant silencieusement deux à deux, puis repart déambuler dans l’immense château.
Elle traverse le donjon ...