Caroline, libre et libertine
Datte: 14/03/2021,
Catégories:
f,
fh,
ff,
ffh,
grp,
fbi,
couplus,
prost,
amour,
dispute,
Masturbation
Oral
Partouze / Groupe
fsodo,
jouet,
conte,
Humour
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... débauche sur des thèmes généralement mythologiques : nymphes aux chairs délicatement teintées de rose exposées jusque dans leurs plus intimes détails anatomiques, déesses aux cuisses légères, seins voluptueux de naïades émergeant des flots tempétueux, verges de satyres érigées aux tailles peu banales, entre autres illustrations destinées à inspirer les ébats des commensaux du Prince. Afin de compléter cette superbe collection, un peintre réputé est chargé de fixer sur la toile, pour la postérité, les ébats qu’il sélectionnera comme les plus remarquablement esthétiques. Cette tâche fait de lui le seul homme à ne pas avoir le temps de forniquer.
Car, depuis son accession au trône, le souverain a un leitmotiv : si les révolutions sont pénibles pour tout le monde, elles le sont particulièrement pour ceux qui gouvernent. Il faut éviter qu’elles surviennent, autant que faire se peut. En effet, pour ne pas devoir affronter un soulèvement populaire, il est préférable que les gens soient contents : comme cela, ils restent tranquillement chez eux au lieu d’aller crier dans la rue des slogans hostiles au pouvoir en place. À cet effet, il y a certes la solution d’accorder à tous des libertés et des droits, d’abolir les privilèges voire d’instaurer la démocratie, mais elle est compliquée et surtout, présente l’inconvénient de devoir renoncer au pouvoir absolu. Son idée est plutôt la suivante : pour que le peuple soit heureux, il faut qu’il foute joyeusement, souvent et de toutes ...
... les façons possibles. En cela, il faut l’encourager en donnant l’exemple, notamment en transformant régulièrement son château en grand lupanar où ses sujets se retrouvent pour y baiser – et pas seulement la haute société. D’où le nombre important d’hôtes en son palais princier.
Au début, quelques esprits grincheux ont tristement objecté des arguments moraux contre cette politique qui est pourtant largement populaire et fait du Prince un souverain aimé de son peuple : spécialement à l’intention de ces rabat-joie, le château est pourvu d’oubliettes, afin que, justement, on les oublie. Mais pour que cette nuit soit pleinement une nuit de fête, une amnistie a été décrétée, et les geôles vidées, à la condition que les prisonniers libérés aillent baiser avec les autres, ce que tous ont accepté, à l’exception d’un seul intransigeant ayant refusé ce marché : il se contentera d’entendre, au fond de sa cellule, les lointaines rumeurs de la partie fine partiellement étouffées par les épaisses murailles.
Mademoiselle Caroline, invitée en tant qu’une des maîtresses attitrées du maître de ces lieux, traîne en ce château sa douce mélancolie causée par les éternels errements de son cœur assoiffé d’aventures. Il lui faut honorer sa réputation de libertine, que les mauvaises langues prétendent intéressée. Mais en réalité, son esprit n’est pas animé ni par l’or, ni par le pouvoir, mais par l’attrait de la nouveauté comme un papillon l’est par une flamme, et de nouveauté, dans cet immense ...