Caroline, libre et libertine
Datte: 14/03/2021,
Catégories:
f,
fh,
ff,
ffh,
grp,
fbi,
couplus,
prost,
amour,
dispute,
Masturbation
Oral
Partouze / Groupe
fsodo,
jouet,
conte,
Humour
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... l’âme, en s’enfonçant encore plus à fond le grand phallus d’albâtre, suspendue par le sexe à son amour monumental. Son vagin écartelé saigne de plus belle et n’est plus qu’une blessure grande ouverte sur sa folie. Puis elle se tait, dans une sorte de transe, la tête renversée en arrière, le souffle coupé, le cœur chaviré d’amour, aveugle et détachée du monde. Plus rien n’existe autour d’elle. À regret, Caroline l’abandonne à sa passion pour ce monstre inerte et grimaçant qui lui a toujours paru hideux, depuis la première fois qu’elle l’a remarqué. Elle aurait bien aimé, par de douces caresses, réconcilier cette charmante demoiselle avec les vivants. Mais la bête et la fille sont maintenant unies par leur étrange mariage : il faut les laisser tranquilles et quitter la pièce sur la pointe des pieds.
À nouveau seule dans un couloir peu éclairé, Caroline se regarde de la tête aux pieds dans un miroir au cadre doré où une image sombre d’elle-même se détache. Bien que cela menace, point encore de véritable déchéance : à trente ans, quelques rides encore discrètes lui sont apparues au coin des yeux, avec tout autour un épiderme diaphane. Malgré cela, elle conserve un précieux pouvoir de séduction auprès des hommes. Ceux-ci restent attirés par le caractère farouche de la belle qui n’écarte pas facilement les cuisses pour quiconque la désire autant que par ses yeux clairs et brillants et ses deux seins confortables où elle accueille les baisers de ses amants, et de ses amantes ...
... aussi, car lorsqu’elle se laisse instinctivement porter par les inclinations de son cœur, le genre de ses partenaires lui importe bien peu.
Elle est la fille bâtarde d’un roi et d’une servante de palais, conçue un jour de printemps où l’air était si doux que le pouvoir a rencontré l’innocence et la grâce pour une éphémère fusion, au retour d’une chasse. Sa mère est morte en la mettant au monde et l’orpheline a été élevée par des religieuses. Adolescente, elle s’est enfuie du terrible et austère couvent où elle était enfermée et où on voulait l’obliger à prendre définitivement le voile. S’en suit un parcours mouvementé de bohème et d’aventures, d’insouciance et de violence, de rencontres et de révoltes, de misère et de liberté. Pour survivre, elle a pratiqué différents métiers, d’abord celui qu’on dit le plus vieux du monde et dont elle est parvenue à s’échapper, ensuite successivement marinière, sage-femme, voleuse de bijoux et détrousseuse de grand chemin, ce pourquoi sa tête est mise à prix dans certaines contrées qu’elle doit absolument éviter, puis courtisane. Elle ne s’est jamais fixée plus d’un an au même endroit.
Le couloir le plus sombre du château : une seule bougie l’éclaire. C’est l’endroit convenu pour satisfaire certains besoins naturels, le Prince n’ayant pas jugé utile d’installer des lieux d’aisances dans sa demeure. Après avoir vérifié qu’il n’y a personne alentours, Caroline en profite pour se soulager. C’est un cul-de-sac dans lequel il faut faire ...