1. Un massage révélateur


    Datte: 06/05/2018, Catégories: 2couples, voisins, fsoumise, hsoumis, Oral hsodo, confession, Auteur: Roby, Source: Revebebe

    ... évident après l’intimité dévoilée, même si moi je suis invisible.
    
    — Oui.
    — Alors ?
    
    Que répondre ?
    
    — Surprenant.
    — Surprenant comment ?
    — Les hommes… La façon de…
    — Tu n’as jamais vu des hommes entre eux ?
    — Non.
    — Cela te choque ?
    
    Pendant cet échange, Agnès s’est approchée du miroir tout en me laissant la vue sur le lit. Elle regarde dans ma direction. J’ai l’impression qu’elle me voit.
    
    — Non, pas vraiment.
    — Tu n’as jamais sodomisé un homme ?
    — Non.
    — Et toi, tu as déjà été prise par-derrière ?
    
    Son regard me transperce.
    
    — Si, souvent. Mais…
    
    Je voudrais pouvoir lui dire. Peut-être qu’avec elle, séparées l’une de l’autre, je pourrais lui parler. Lui avouer mes problèmes avec le sexe. Le fait que je n’arrive que très rarement à jouir avec un homme. Que j’ai tout essayé. Que j’ai tout accordé. Que j’ai multiplié les partenaires et les liaisons. Mais que je peux compter sur les doigts de la main le nombre de fois où un homme m’a fait jouir. J’ai aussi tenté le diable en baisant sans capotes, pensant que le plastique en était la cause.
    
    — Raccroche. Je vais te rappeler en Skype.
    
    Je vais lui dire que dans sa cave je n’aurai jamais assez de signal pour passer, mais soudain je me rappelle que je dois être connectée sur leur box. À mon arrivée, en attendant que mon fournisseur m’installe la ligne, mes voisins m’avaient gentiment proposé d’utiliser le Wi-Fi de leur box, et donc leur mot de passe est enregistré. Avouez que c’est ridicule d’avoir ...
    ... cette pensée et non pas de demander pourquoi une liaison Skype !
    
    Je la vois. Elle me voit.
    
    — Pose ton smartphone sur la tablette. Oui… Juste dessous. Ce sera plus confortable. Voilà, parfait. Ah, finalement tu as mis une robe.
    — Oui. Je n’allais pas venir toute nue.
    — Pourquoi ? Il n’y a personne dans notre impasse. Et qu’est-ce que tu portes dessous ?
    — Rien.
    — Enlève-la.
    — Comment ?
    — Enlève ta robe.
    — Mais je…
    — Écoute, c’est simple. Ou tu l’enlèves, ou tu pars.
    
    Le ton est sec. Ses yeux brillent. C’est étonnant de sentir une telle autorité dans cette femme qui paraît et que je ne connais que tout en douceur. Mais elle reprend, plus tendre :
    
    — Allez. C’est le prix à payer pour profiter du spectacle.
    
    Je ne réponds pas, mais déjà je gamberge. Pourtant elle m’a vue avec ses jumelles. Mais me dénuder ici, avec les autres qui baisent à côté, c’est d’une certaine façon me joindre à eux, m’associer à leurs actes, participer à cette scène. Pourtant je le fais. Moi aussi, j’ai juste enfilé une robe sans prendre soin de faire mieux, sachant que je n’allais faire qu’un aller-retour dans cette maison.
    
    — Voilà. Très bien. Tu es pas mal foutue. Installe-toi confortablement et regarde.
    
    Et je regarde. J’ai une vision globale de la pièce avec les deux hommes qui baisent, le troisième avec Claire qui se caresse. Mais aussi par l’écran de mon smartphone où Agnès fait des gros plans de la scène. Elle ne me parle plus, mais filme.
    
    Elle filme la bouche de Régis ...
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