1. Le coup de la panne


    Datte: 10/03/2021, Catégories: fhh, extracon, jardin, pénétratio, fsodo, Auteur: Curiosa, Source: Revebebe

    ... je dus me remaquiller avant de pouvoir filer au travail, qui fut morne et sombre. Le soir, dans le train pour rentrer, je ruminais.
    
    — Comment va, aujourd’hui ?
    
    C’était Marc, rentrant de ses cours. Je voulus garder mes distances, mais sans doute mon sourire et mon regard démentaient mes propos distants. Il sortit un petit livre de sa serviette et me le passa.
    
    — Tenez, vous me l’avez demandé hier. Si vous pouvez me le rendre d’ici la fin de semaine prochaine, ça m’arrangerait.
    
    A l’intérieur, il y avait un petit bristol, avec son numéro de portable oublié dans la suite de la soirée, et son adresse électronique. Je rosis et lui dis merci.
    
    — Ce n’est rien, je n’en ai pas besoin pour l’instant. Bon, c’est ici que je descends. À bientôt.
    
    Je descendais trois stations plus loin. Laissée à moi-même, je me mis à m’injurier.
    
    — Tu es complètement folle ma pauvre fille. Tu te mets dans tous tes états pour un mec de vingt ans qui veut juste tirer son coup en passant. Laisse tomber.
    
    Mais je pris bien garde à ne pas perdre le petit bristol, et ouvris la porte de la maison en tremblant. Après dix minutes de va-et-vient incohérents, justifiés par des besognes certes indispensables, je courus à la chambre, sortis mon portable de mon sac à main et fis son numéro. Au bout de cinq sonneries qui me parurent autant d’éternités, il décrocha.
    
    — Marc ?
    — Oui.
    — C’est Anne.
    — Oui, j’ai reconnu.
    — Marc…
    — Oui…
    — J’ai envie de toi. Viens me baiser.
    — Maintenant ?
    — ...
    ... Oui.
    — C’est que… je suis pas seul.
    — Tu es avec ta copine ? Excuse-moi, j’aurais dû y penser. Je ne veux surtout pas te déranger.
    — Non, je suis avec un copain. On finit de réviser ensemble, épreuves la semaine prochaine.
    — C’est vraiment impossible ? J’ai trop envie… Viens vite !
    — J’arrive. T’habites où ?
    
    Je lui dis notre adresse.
    
    — Bon, je suis là dans vingt minutes.
    
    Le téléphone reposé, je fus prise de panique. Je lui avais donné notre adresse. C’était une pure folie ! Je ne le connaissais pas, je ne savais pas de quoi il était capable. Quelle dinde ! Jamais je ne lui ouvrirais. Mais il fallait quand même que je me change : ce n’était pas une tenu, ce que j’avais sur le dos.
    
    Je vins me planter devant la garde-robe. Il y a des moments où on n’a vraiment rien à se mettre. Je choisis finalement une tunique gris-bleu, ras du cou, avec juste une étroite fente droite qui laisse passer l’air, mais pas les regards, idéale pour les temps chauds, avec sur le côté gauche une incrustation de petites perles qui font une virgule, à hauteur du sein. Mais le soutien-gorge dessous ne va pas, on voit les baleines, c’est vraiment pas joli. Je l’enlève, en mets quelques-uns sur le lit, sans arriver à choisir. Et quoi en bas ? Un pantalon ? Non il fait trop chaud pour ça. Alors ma petite jupe noire ? Non, c’est pas idéal.
    
    On a sonné ! C’est déjà lui. Il a fait vite ! Je fourre les soutiens-gorge dans le tiroir, referme tout en vitesse, enfile mes sandales et descend telle que, ...