Le coup de la panne - Histoires de Sexe

Le coup de la panne

Le coup de la panne.

Cela a commencé un soir de panne pour Cyril. Il était vexé comme un pou, quoiqu’il s’en défendît, d’autant qu’il était monté à l’abordage avec des propos vainqueurs… Il fallait que j’aie une part de responsabilité, sinon il n’aurait pas supporté. Il a commencé à parler de renouvellement, de fantasmes : trios, exhibition, baise hors des sentiers battus… Pauvre chéri, je crois qu’en matière de sexe, il a désormais besoin de mettre beaucoup de mots autour de la chose, vu que la mécanique ne suit plus autant qu’avant.

— Eh bien, tu n’as qu’à imaginer que ce n’est pas toi qui me baises… si ça te rend de nouveau dur.
— J’aimerais bien que ce soit en réalité. L’idée me fait déjà bander comme un âne, regarde !

Et il dirigeait ma main vers sa queue, à nouveau bien raide. Je le fis jouir en l’astiquant et en lui glissant quelques mots flattant son fantasme, un peu, et sa virilité beaucoup. En même temps, je ne voulais pas le lancer vraiment sur cette voie, parce que les conséquences auraient vite pu être redoutables sur notre couple, et je n’avais aucune envie qu’on se sépare. Pour le sexe, de toute façon, rien ne vaut la surprise et l’improvisation.

— Je rêve souvent que je rentre à la maison et que tu es en train de baiser avec un inconnu. Je me joins à vous… Ou bien, quand je suis en déplacement, je t’appelle un soir, et tu es essoufflée. Tu me dis que tu as couru, que tu étais au jardin et n’avais pas pris le téléphone. Mais tu continues à avoir ...

... des halètements et je comprends que tu es en train de faire l’amour. Je te le dis, et je commence à me branler en vous écoutant
— Ce genre de truc ne me fait vraiment pas flasher. Et puis je suis sûre que tu serais mortellement jaloux, et que ça ne te plairait pas du tout de me voir baiser avec un autre ! Mais si ça peut t’aider à bien bander, imagine tout ce que tu veux ! J’ai toujours envie que tu me fasses l’amour à fond. Et puis, tu sais faire des tas de choses avec les mains, et le reste, et c’est très bien aussi !
— N’empêche, si l’occasion se présente, tu refuserais ?
— Attention, Cyril, danger ! Ne joue pas avec ça ! Fantasme tant que tu veux, si ça t’aide à baiser, mais ne m’impose pas tes délires. Et gardons-les à l’état de fantasmes : on ne gagne pas forcément à les mettre en œuvre.

Là-dessus, il se retourna, sans doute déçu, mais peut-être aussi rassuré, et s’endormit – me laissant sur ma faim et aussi inquiète. Tout ça cachait sans doute un refroidissement pour moi, qui n’osait pas se dire… Il fallait que je l’émoustille un peu plus. Et peut-être que je le rende un peu jaloux, mais sans frais…

D’autant que sa lubie ne le lâchait plus. Pas moyen de faire l’amour sans que le sujet revienne sur le tapis. En préliminaires, après nos ébats, et même en pleine action, ce qui malheureusement n’améliorait en rien ses performances (dont je n’avais jamais songé à me plaindre : Cyril n’est pas un égoïste, et s’il me fait désormais rarement jouir de sa seule queue, il ...