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Clichés du fétichiste
Datte: 06/03/2021, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Anal Humour Auteur: Baron-rouge, Source: xHamster
... pour m'en précipiter de plus belle. Elle avait naguère soufflé ainsi le chaud et le froid. La cruelle était capable de cela. Je crus tomber de ma chaise lorsqu'au cours d'un échange professionnelle, elle glissa : « Jusqu'à présent vous ne m'avez jamais invité à déjeuner. Je sais que vous faites cela avec certaines collaboratrices. » Il est vrai j'avais de rares fois entraîné une collègue au restaurant pour ensuite la sauter à l'hôtel. Je n'avais jamais renié cette rumeur. D'autres mâles en usaient ainsi et de pouvoir être rangé avec eux, me flattait. A présent elle osait s'inscrire en un pareil processus. Elle sollicitait que je l'invitas avec les conséquences que cela comportait. J'en fus plus que surpris. Flairant un piège j'étais résolu à me garder de l'étape coucherie. Je pouvais m'en tenir en un premier temps au déjeuner et observer. J'étais déjà trop heureux de cela. La belle m'avait concédé beaucoup. Je n'en devinais pas moins qu’elle avait un plan et une idée derrière la tête. Ce jour-là nous prîmes trois heures. Je choisis à dessein le meilleur des restaurants. Elle en valait la peine. J'étais le plus heureux des hommes. J'eus du mal à cacher mon contentement. J'étais au propre ému. Je ne lui cachais pas mon étonnement qu'elle voulut sacrifier quelques heures avec un type comme moi. Elle joua ce jour-là la comédie à la perfection. Elle se fit chatte et douce. Elle inventa un conte qu'on lui avait ...
... rapporté un jour de mes propos fort désobligeants à son égard. Elle en avait conçu de la haine. Je vous avouerais que sur le moment, je la crus. Cela paraissait fort vraisemblable. Il est vrai qu'une partie subjuguée de moi ne demandait qu'à la croire. Dans la voiture cela avait commencé. L'intérieur était saturé de son parfum. Mon œil courrait souvent de la route à ses cuisses dont je pouvais goûter à un point la texture au travers du bas. Je bandais irrépressiblement. Un homme plus téméraire y eût posé la main. Peut-être se fut-elle laissée faire. J’avais peur cependant de tout compromettre. Le bel oiseau se fut sur le champ envolé. Orphée perdant pour la énième fois Eurydice. Je lâchais mes mots pour passer en homme d'esprit. Je ne gagnais qu'à bafouiller. Je compris que je devais être plus simple, humble et moi-même. La modestie est plus payante en ces occasions. Elle sourit comme pour m'en tenir gré. Elle me dit avec pudeur qu’elle me savait timide et que j'étais différent des autres hommes. Elle s'en voulait de m'avoir méprisé. Elle ne m'avait jamais habitué à tant de bienveillance et une telle musique. Je me faisais l'effet d'un affamé qu'on oblige à manger en trop grande proportion et qui risque d'en mourir car c'était trop en une seule fois. Je lâchais enfin l'aveu : « J'attendais ce moment depuis longtemps » auquel elle répondit : »Je sais. » Nos échanges furent ponctués de longs silences. Je baisais les ...