1. Chronique intime de la rue des Alliés


    Datte: 03/03/2021, Catégories: fh, fplusag, hagé, fagée, extracon, grosseins, poilu(e)s, campagne, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, BDSM / Fétichisme odeurs, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, portrait, Humour occasion, Auteur: XXL, Source: Revebebe

    ... d’indifférent, sa croupe large et molle qui tendait le tissu du caleçon moulant. Les contours de son slip s’imprimèrent en relief sur le textile immaculé. Le fond de sa culotte renforcé, inesthétique, et les petites fleurs multicolores du slip en coton ne me provoquèrent aucun frisson.
    
    Toutes les informations concernant les habitants de la rue des Alliés m’étaient fournies par deux informateurs, les mêmes depuis trente ans : le premier était le patron du café des sports, situé à l’entrée de la rue, vers la place des Nations ; le second informateur était ma voisine immédiate, une dame adorable, qui venait de fêter ses quatre-vingts printemps. Le patron du bistrot était l’archétype du Beauf : chasseur viandard, raciste déclaré et client inconditionnel des automobiles Peugeot.
    
    Lui, comme il était de commerce, ne parlait que par sous-entendus, mais en recoupant avec les indiscrétions de Georgette, la mamie qui était ma voisine, on arrivait facilement à trier le faux du vrai. La veuve du plombier avait encore fait une tentative de suicide ; la pharmacienne avait été vue au sortir d’un motel tenant la main de l’une de ses jeunes préparatrices ; la police était intervenue avec le maire pour raisonner un conseiller municipal qui menaçait de trucider sa femme. Il l’avait surprise en pleine fornication avec… son gendre, marié à leur fille depuis moins d’un an ! C’est moi qui révélai ce scoop à Georgette alors qu’elle cousait l’ourlet de mon nouveau jean.
    
    Georgette avait été ...
    ... couturière mais, intelligente, elle aurait pu faire des études si ses parents ne l’avaient pas fait travailler dès l’âge de quatorze ans, en usine textile. En plus, elle avait épousé un abruti, ouvrier sidérurgiste, qui haïssait les fonctionnaires, les professions libérales et, en règle générale, tous ceux qui avaient plus de diplômes que lui, surtout les femmes. Ce crétin aigri n’avait jamais réussi les épreuves du Code de la route, mais il se targuait de son titre de délégué syndical à l’usine. Moi, bien qu’étant ingénieur, il me tolérait ; surtout parce que j’aidais sa fille cadette dans ses devoirs de mathématiques et, un peu, parce qu’il était incapable de bricoler seul sa très ancienne installation électrique, hétéroclite et aléatoire…
    
    C’est d’ailleurs ce loustic qui occasionna ma seule infidélité à mon épouse. Il voulait que je prépare le branchement de la nouvelle gazinière avec four et tourne-broche électrique. En pleine canicule de juillet, sous les vitres de leur véranda qui accentuaient l’effet de serre, à genoux sur un vieux coussin, je fixais péniblement le câble de la dérivation, seul, en compagnie de Georgette. J’avais demandé la permission à mon hôtesse de tomber le tee-shirt mais la sueur dégoulinait dans mon dos pour s’immiscer sous mon short de bain, unique vêtement que je gardais. Georgette qui, à l’époque, avait quarante-six ans, me prêta une serviette-éponge et m’apportait régulièrement un verre d’eau. Quand elle se penchait pour offrir la boisson au ...
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