Résonance primitive - 5 - Histoires de Sexe

Résonance primitive - 5

... mon PC… Tu avais raison. En visionnant la vidéo, rien ne prouve que c’est mon cul qui se fait prendre, mais rien ne prouve le contraire non plus.

J’avoue que je suis surpris. Je la prenais pour une gentille conne facile à calculer, et là, je lui découvre un degré de subtilité que ma prétention avait occulté.

— Je vois où tu veux en venir. Tu veux semer des indices pour le guider vers ton vice, et qu’il se pervertisse, chemin faisant. Pas mal ! Mais quelles sont les chances qu’il tombe dessus par accident ?
— C’est pour ça qu’il faut le pousser au soupçon. Et pour ça, j’ai quelques idées.
— Avant d’aller plus loin, pourquoi tu lui refuses la sodomie ? Ça pourrait amener à ce que tu veux. Lui faire franchir une étape.
— Non ! La sodomie, c’est mon joker. C’est mon futur mari, l’homme avec qui je vais passer ma vie. Je veux que le jour où je lui offrirai mon cul, il me remercie avec des larmes dans les yeux. Qu’il réclame… Qu’il lui voue un culte…
— Putain ! T’es vraiment une belle putain.
— Merci. Me répond-elle touché par ce qui est pour elle un compliment. Alors voilà le plan : tu vas me baiser comme une chienne, me remplir la chatte de ton foutre, et ensuite, j’irai le prendre à la gare. Je veux que ce soir, ses doigts me découvrent plus poisseuse de d’habitude. Qu’il me trouve un goût inhabituel. Que ma peau ait une odeur différente. De plus, savoir qu’il me baise après ton passage encore chaud, va me faire jouir plus que d’habitude. Tout ça, tous ces petits ...

... changements, bout à bout, devraient l’amener à se poser des questions sur ma fidélité.
— C’est risqué quand même. S’il te lèche, il va comprendre tout de suite. La différence de goût et trop forte.
— Je ne vais pas garder tout ton sperme dans la chatte, seulement quelques traces, un soupçon. Tout ne doit être que soupçon.

Je cherche la faille dans sa combine. Le risque est plus grand qu’elle ne le pense, et sa partie de jambes en l’air pourrait vite se transformer en cauchemar, et foutre en l’air ses projets d’avenir. Mais d’un autre côté… son plan m’excite à mort. Et elle l’a très bien compris d’ailleurs. Elle ôte son manteau, enfin sûre de pouvoir rester, et laisse apparaître une robe courte, moulante, à manches longues, gris souris, puis dénoue son écharpe sous laquelle se dissimulait un autre de ses colliers de chienne (avec anneau pour celui-ci).

— Le collier de chienne, ça va peut-être faire beaucoup d’un coup pour lui, non ?
— Le collier de chienne ? Ah non, ça c’est pour toi.

Elle est mignonne ; elle pense à tout.

— On a combien de temps ?
— Un peu moins de trois heures.
— C’est bien plus qu’il n’en faut pour faire de toi une salope infidèle.

Sur ces mots, je pousse la table du salon pour dégager l’espace, et la saisit d’un doigt par l’anneau du collier. Je la fais mettre debout, et la place au centre du carré. Puis je prends mon temps, tourne autour, l’examinant comme un matériau brut à dégrossir, cherchant l’inspiration dans ses courbes. Son look de ...