1. Résonance primitive - 5


    Datte: 28/02/2021, Catégories: fh, frousses, extracon, fsoumise, hdomine, contrainte, fgode, fsodo, attache, Humour fsoumisah, Auteur: Lokz, Source: Revebebe

    ... sommes des cons depuis le début. L’homme ne se contente jamais de ce qu’il est ou de ce qu’il a, il veut toujours plus, et trop souvent, à n’importe quel prix.
    
    Vendredi, alors que je m’apprête à passer un weekend à l’image de ma semaine, Laure m’appelle dans la matinée et se propose de passer chez moi en fin de journée. « J’ai une idée bien vicieuse » me dit-elle, pour me convaincre. Je la crois sans mal et accepte de la recevoir, n’hésitant que pour la forme. Il n’a jamais été question qu’elle vienne chez moi pour baiser, ou pour autre chose. Comme il n’avait jamais été question que j’encule Aline, ou de vouloir baiser Manon. Alors, comme les principes sont périssables…
    
    Elle arrive juste après le coucher du soleil, profitant de l’obscurité pour se soustraire au regard de la faune de mon quartier. Il faut dire qu’elle détonne dans le paysage. Elle détonne même dans mon appart. Elle se présente devant moi dans un trois quarts daim noir cintré, col montant et double boutonnage. Une large ceinture simplement nouée marque un peu plus son tour de taille. Autour du cou, une écharpe couleur anthracite répond au noir satiné de ses collants. Pour finir, des bottes en cuir bordeaux, dont les hauts talons lui font égaler ma taille. Et puis, ses cheveux couleur de feu léthargique, détachés, qui lui tombent sur les épaules…
    
    Ce soir, Laure est une salope démoniaque que sa couleur de cheveux trahit à chaque instant. Une pute sublime dévouée corps et âme à sa tâche. Elle se tient, ...
    ... devant moi, le sourire trahissant son vice, en attente de châtiment. Comme c’est demandé gentiment, je ne me sens pas la force de lui refuser. Craignant tout de même de se faire jeter, elle garde son manteau et s’assoit du bout des fesses sur le canapé. Après avoir balayé du regard mon intérieur sans réelle curiosité, elle se lance ;
    
    — Mon mec rentre en milieu de soirée, et je dois passer le prendre à la gare. Et comme tous les vendredis soir, il va vouloir « baiser » … sans grande imagination.
    — D’où le style « salope bourgeoise.
    — Exactement. J’essaie de l’exciter pour le réveiller un peu. Pour qu’il arrête de toujours vouloir faire l’amour avec ses grands yeux pleins de tendresse, et qu’il pense un peu plus à me sauter.
    — Pourquoi tu ne lui demandes pas, tout simplement ? Plus simple encore : pourquoi tu ne changes pas de mec ? Trouve-toi un baiseur ! Claque des doigts !
    — Nan, je veux qu’il découvre ma nature de salope par lui-même, voire même qu’il pense la révéler. Je veux qu’il s’implique. Je l’aime ! Même si tu en doutes, ou ne veux pas le comprendre.
    — En fait je m’en bas un peu les couilles je crois. Qu’est-ce que tu veux de moi, là, ce soir ?
    — J’ai beaucoup pensé à notre dernière baise, et la petite vidéo que tu as faite. Mais j’ai pensé surtout à ce que tu voulais en faire…
    — Sans déconner ? Tu veux que je lui envoie la vidéo ?
    — Non, non. C’est l’idée qui m’excite. L’idée du soupçon. J’aime imaginer qu’il tombe dessus par accident, en fouillant dans ...
«12...567...12»