1. Mes culottes au vent pour un tour de soleil


    Datte: 28/02/2021, Catégories: f, voisins, complexe, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme nopéné, exercice, nostalgie, portrait, Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe

    ... me regarde, amusée.
    
    — Non merci, vous êtes assez occupé comme ça.
    — Attendez-moi, j’arrive !
    — Mais…
    — Laissez-le faire, il aime ça, glousse la belle plante qui semble prendre racine en m’inspectant de la tête aux pieds.
    
    Lui n’est plus là.
    
    Un tambourin à la porte ; j’ouvre. Il me devance en pressant le pas et quand je le rejoins, l’objet de séchage est à une nouvelle place.
    
    — Je ne le veux pas près du cabanon, mais ici.
    
    Et je montre du doigt l’endroit qui me plaît.
    
    — Ici ? Mais…
    — Oui, là !
    
    Quelle conversation minimaliste. Me justifier ? Pas envie, pas besoin. Punition méritée pour invasion imposée.
    
    Il s’exécute et je suis ravie. Et encore un peu plus, en remarquant que la femme de l’autre côté du grillage se dandine : « Tic… » en appui sur un pied, déhanchée, fesse à droite… « Tac… » ensuite sur l’autre pied, la croupe bascule, la fesse est à gauche. « Tic », puis « tac ». Et puis encore… « Tic-tac, tic-tac ». Accélération. Un brin d’impatience.
    
    Mais pendant ce temps, il est chez moi. Eh oui ! À tendre les fils. N’en déplaise à miss Poitrine.
    
    L’étendoir est ouvert. C’est fini.
    
    — Bon, je peux faire quelque chose d’autre ?
    — Oui, retourner chez vous : on vous attend.
    — Bien.
    
    Sa voix traîne, autant que ses sandales pour retraverser mon jardin ; pourtant, il a bien à s’occuper de l’autre !
    
    — Merci, lui dis-je, le ton neutre, les émotions rentrées.
    
    Je le raccompagne et je referme la porte sur l’absence de lui. Mes mains sont ...
    ... moites. Je me raisonne : elles sécheront bien toutes seules quand mon cœur sera calmé.
    
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    La lessive est finie. Je pose le panier à linge sur la terrasse. Eux sont toujours à côté.
    
    Qu’est-ce-que je fais maintenant, pince à linge en main ? J’ose transformer ma lingerie fine en cache-fesses triomphants ? Ou je n’ose pas ?
    
    Mon choix est fait.
    
    Je prends mon shorty en plumetis et guipure azur et noire et j’en caresse broderies et dentelles. Elles ont connu l’arrondi de mes cuisses pour mon dernier soir avec Stéphane. Bel homme, ce Stéphane ; très marié. Son péché cochon mignon était de faire l’amour avec ma petite culotte dans la main. Plus le tissu était léger, fin, soyeux et trempé de ma mouille, plus il était excité. Tiroir ouvert, on passait un temps fou à choisir le style, la coupe et la couleur de mes dessous, en sachant qu’il me déculottait encore plus vite. Ses grands doigts glissaient les frou-frous entre mes babinettes que j’écartais pour lui offrir mon puits. Inondée de mes perles de plaisir après ses caresses et ses baisers, il reprenait la petite mignonne et on faisait l’amour à trois, lui, elle dans sa main, et moi. C’était ainsi à chacune de ses visites, jusqu’au soir où je ne me suis pas passée d’un coup de ciseaux dans le boxer en tulle qu’il voulait faire entrer dans nos jeux. Nooon… d’autant qu’il était déjà imprégné d’une cyprine sèche à l’odeur de marée ; celle de sa femme ! Séparation faite, cisaillée dans mes adieux, il prenait ...
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