1. Mes culottes au vent pour un tour de soleil


    Datte: 28/02/2021, Catégories: f, voisins, complexe, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme nopéné, exercice, nostalgie, portrait, Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe

    Le silence, c’est ce qu’il y a de plus dur après la caresse qui n’existe pas !
    
    Non : il y a aussi ma culotte de coton blanc dans la corbeille à linge qui s’ennuie pendant mon sommeil. Celle qui n’a pas bu, dans ses fibres, les taches intimes au début du plaisir. Celle qui n’a pas de dentelle délicate pour décorer l’échancrure de mes cuisses. Celle à qui manque l’élastique discret accroché à la transparence d’un tulle brodé pour délimiter la frontière entre mon bas-ventre et les poils de mon sexe. Si, pour le regard d’un homme ma culotte montrait sans rougir mes fossettes de fesses et mon grain de beauté sur le haut de ma raie, une tache s’y plairait. Mais il n’y a pas d’autres yeux que les miens pour poser leurs émeraudes sur les mailles fines et souples de mes dessous.
    
    Nooon… Sur le sol, rien ne dépasse. Rien ne fait désordre sur ma descente de lit. S’il y avait sur ses bouclettes au moins mon soutien-gorge pigeonnant qui parle de mes seins nus offerts dans un bruissement de soie, au lieu de l’absence de mains pour l’enlever délicatement… S’il y avait mes bas soyeux tombés à côté de grandes chaussures, le plancher ne serait pas si vide des mocassins qui n’existent pas de l’autre côté de ma couche.
    
    Non ! Il y a l’air de ma chambre, sans touche de parfum féminin mélangé aux fragrances d’une eau de toilette musquée. Et les effluves ne livrent pas bataille à l’odeur plus forte des transpirations qui accompagnent l’amour que l’on s’est donné, puisqu’il n’y a pas d’amour ...
    ... en partage à glisser sous mes draps.
    
    Non : il y a aussi tout ce temps qui dure et qui « monotonise » à longueur de matin mes dimanches qui ne font pas de bruit. Et je n’ai pas beaucoup dormi, happée par la frustration des caresses disparues.
    
    Les caresses ? Ouiii… Oh oui !
    
    J’en veux une ou deux, pas plus !
    
    Des légères qui ne tiennent pas de place, mais qui sont si faciles à renouveler pour des mains voulant bien m’en donner. Et j’en aurais sur ma peau, de là jusque-là, pour découvrir la douceur que je cache. Et le dessous, le fond de moi tout chaud, je le garderais secret jusqu’au moment de mon abandon… si… si au moins…
    
    Allongée sur le lit, la nuisette ouverte, en même temps, je me plie, dos rond, pour toucher mes chevilles. Puis je me déroule en spirale de coquillage pour parcourir lentement mon corps nu en remontant mes doigts fins.
    
    En chemin sur mes courbes, je suspends mon geste pour poser sur mon triangle d’or ma main tremblante. Je ne m’attarde pas sur le mont ; et mon frôlement reprend sa montée, contourne le creux de nombril et se courbe en pente douce sur l’arrondi de mes petits melons portant leur pointe brune. Un titillement de quelques instants. C’est tout.
    
    Et puis j’ai un grand besoin de tout ce que je n’ai pas, sans avoir à foutre dehors la séduction, le charme prenant, puis la tricherie qui rend la vie amoureuse pas plus belle que « rien », puisque j’ai déjà jeté le tout sans aucun regret il y a six mois.
    
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    Maintenant ...
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