Mes culottes au vent pour un tour de soleil - Histoires de Sexe

Mes culottes au vent pour un tour de soleil

... je dis oui à l’envie nouvelle, en espérant que le plus beau m’arrive ! Et je pince mes tétons entre deux doigts, très fort. Je creuse mon ventre ; ma minette se soulève quand la petite décharge électrique de ce plaisir tortionnaire me traverse.

Puis d’un bond, je me lève en gigotant des doigts de pied pour les glisser dans mes claquettes. Mes pas me mènent à la commode dans le coin de ma chambre. Ma nuisette « groove » en bruissements de soie. Je suis bien décidée à ouvrir le tiroir qui m’intéresse.

Elles sont là ! Elles sont toutes là, mes culottes jolies. Je les touche une à une en me souvenant de leur vie ; et je déplie leurs plis. Puis je les brasse pour aérer leur sagesse, et je mélange leurs couleurs au bout de mes doigts dans de grands gestes qui les envolent au-dessus de ma tête. Elles retombent ici et là. C’est bien, mais ça ne me suffit pas.

Je n’en oublie pas une, en les rassemblant dans une panière de joncs tressés. Je me dirige vers la salle de bain pour un tour de « gym-machine ». Je regarde le tambour. Il entraîne dans une danse tourbillonnante les mignonettes, dans la lessive liquide et les gouttes d’assouplissant parfumé des montagnes fraîches.

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Nuisette reboutonnée, j’enfile un gilet taillé haut que je noue sous mes seins, puis j’affronte la rosée de juillet en traversant mon bout de jardin. L’étendoir est dressé et les pinces à linge attendent. Tout est prêt.

— Bonjour Chloé !
— Bonjour.

C’est mon nouveau voisin de ...

... droite et je n’ai qu’une envie, c’est de m’éclipser.

Je file à la maison tête baissée, les bras croisés sur ma petite poitrine. Et au moment où je vais refermer la double porte vitrée, je l’entends :

— Eh bien, bon dimanche !

Le mot s’engouffre et résonne en moi en échos qui se perdent dans mon salon :

dimanche,

Il faut que je sache ! Et sans savoir pourquoi, sans réfléchir, je ressors précipitamment.

— Votre couleur préférée, c’est laquelle, Romain ?
— Tout dépend s’il s’agit de vêtements ou de la couleur d’une voiture, ou de la peinture d’une…
— Pour les habits de peau !
— Ah bon, vous les appelez comme ça, les sous-vêtements ?
— …

Il pourrait me répondre sans me poser de questions, quand même !

— Ceux d’une femme, je les aime bleu-absence, reprend-il.
— Ah bon, vous l’appelez comme ça, la nudité ?

Il éclate de rire. J’ai osé. Il est beau. Je rougis sans doute, mais je lui offre quand même un sourire furtif. Puis je me sauve, juste après avoir regardé ses pieds dans les tongs. Ils sont comme il faut, pour de grandes chaussures. Et je décide que ce seront mes culottes dans les gammes de bleu qui sécheront sous son nez.

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Je me douche, puis je m’habille de légèreté. Une merveille de corsage blanc en mousseline travaillée en plis et agrémentée de dentelles, chipé à l’armoire de Grand-mère. Un instinct de coquetterie me dit de laisser ses petits boutons nacrés décrochés jusqu’au milieu de mes seins. Le retombé de ses fines ...