L'impromptu du Bois d'Amour (1) - Histoires de Sexe

L'impromptu du Bois d'Amour (1)

... bras.

Corinne retrouva ses esprits et regarda Sylvie avec une tendresse bien proche du sentiment amoureux…

— C’était bon ?

En retour, de sa main libre, Corinne lui caressa la cuisse. Mais Sylvie, retrouvant la distance de son rôle, reprit le contrôle du jeu.

— Vous avez gagné, mais aviez une longueur d’avance ! Mais vous avez gagné ! Et le prix pour cette victoire, c’est que vous allez me manger la chatte ! Je suis sûre que vous en mourez d’envie autant que moi !

En parlant, Sylvie lui délia les bras, se débarrassa de son chemisier qu’elle jeta par terre sur sa jupe et dégrafa son soutien-gorge. Elle lui délia les jambes et Corinne se leva pour se dégourdir. Elle allait défaire ses bas mais Sylvie l’interrompit.

— Non. Gardez ça… Vous avez vraiment des très beaux nichons, Madame B*** !

Involontairement, Corinne rougit à cette remarque et porta ses mains à ses seins pour les cacher.

— Pas de fausse pudeur, Madame B***, ricana Sylvie. Nous savons toutes les deux que vous adorez vous montrer… Installez-vous au pied du lit… Bien. À genoux… Asseyez-vous sur vos fesses. Les mains dans le dos maintenant. Très bien.

Elle lui lia comme précédemment cuisses et chevilles ensemble et lui remit les menottes. Elle recula et admira son travail.

— Superbe ! Cela mérite encore quelques clichés !

Clic. Clic. Clic. Cette fois-ci, Corinne ne protesta pas et Sylvie lui retira de sa bouche la culotte toute mouillée de salive.

— Rassurez-vous, poursuivit-elle ...

... avec un sourire, je vous re-bâillonnerai sitôt que vous aurez terminé !

Elle s’installa sur le lit face à elle et ouvrit les jambes. Son sexe rose luisait de plaisir…

— Vous avez intérêt à bien travailler ! Allez !

Corinne se laissa tomber en avant et sa bouche se mit immédiatement au travail, avec une avidité – et une dextérité – dont elle ne serait pas crue capable… Elle était certes gênée par sa position et par ses liens, mais sa langue et ses lèvres déjouaient ces handicaps par leur enthousiasme et leur fougue.

Sylvie l’avait agrippée par les cheveux pour accompagner et encourager son amie dans son cunnilingus en remuant ses hanches en cadence : elles trouvèrent bientôt une synchronisation parfaite. La passion qui avait envahi Sylvie s’exacerbait à chaque regard qu’elle jetait sur leur reflet dans le miroir : elle se faisait littéralement baiser par la langue de Corinne, et un orgasme du tonnerre la fit soudain s’effondrer en arrière, laissant sa maîtresse reposer sa tête sur le doux oreiller de sa toison pubienne et de son ventre.

Sa respiration enfin revint à la normale et elle reprit ses esprits en caressant doucement les cheveux de Corinne.

— C’était chaud !
— C’était chaud, murmura Corinne en écho.
— Vous manquez de chaleur en ce moment dans votre vie, Madame B*** ?
— Je ne comprends pas.
— Je pense que vous avez besoin d’un peu de soleil.

Sylvie se releva et rabattit sa robe sur ses cuisses. Elle ramassa la culotte chiffonnée qui traînait sur ...