L'impromptu du Bois d'Amour (1) - Histoires de Sexe

L'impromptu du Bois d'Amour (1)

... poignet droit : au second déclic, Corinne sentit ses mamelons durcir et sa chatte s’humidifier. Il lui semblait qu’elle s’alanguissait, qu’elle fondait : elle ignorait tout des intentions de la blonde, mais elle savait que cette journée qu’elles allaient passer ensemble serait brûlante. Sans ménagement, tout en traînant son sac de voyage, Sylvie la poussa jusqu’à la grande chambre à coucher.

— Sur le lit !

Corinne obtempéra et s’assit face au miroir du mur.

— Je ne comprends pas…
— Tu m’as l’air d’avoir du fric… Donne-le-moi.
— Oui, oui… Je vous le donnerai, mais je n’ai rien ici.
— Voyons cela… Eh bien ! Je n’aurais pas cru cela de vous !

Ouvrant le sac à main de Corinne, elle en avait tiré un vibromasseur argenté. En riant, elle le jeta sur le lit. Corinne, interloquée, hésita un instant entre deux jeux : devait-elle accuser Sylvie de l’y avoir placé – ce qui était évidemment le cas – ou feindrait-elle que cette dernière ait découvert son secret ? Choisissant la deuxième option, elle joua les offusquées.

— Mais, vous n’avez pas le droit ! Cela ne vous regarde pas ! C’est une intrusion dans ma vie privée !
— Ouais. C’est vrai, t’as rien, fit-elle en ouvrant le portefeuille de Corinne… Alors où est-ce que tu caches ton argent ? Dans la commode ?

Elle ouvrit un tiroir de la commode de la chambre d’où elle tira des bas et des dessous en dentelle sous le regard étonné de Corinne qui se dit que, décidément, Sylvie avait tout prévu… Elle protesta de ...

... nouveau.

— Ce sont mes sous-vêtements. Il n’y a rien d’intéressant ici !
— Rien d’intéressant ? Au contraire…

Et elle tira cette fois un imposant godemiché rose à ceinture qu’elle brandit devant le nez de Corinne, bouche bée.

— De mieux en mieux…
— Je ne comprends pas, bredouilla Corinne.
— Tu es mariée ?
— Oui, mais… je n’ai plus de rapports avec mon mari.
— Tu es gouine, alors ?
— Laissez-moi maintenant.
— Tu sais que tu commences à me donner des idées ?
— Je ne comprends pas… répéta Corinne.

Elle ne put réprimer un sourire car, bien au contraire, elle comprenait de mieux en mieux le jeu auquel Sylvie l’invitait, et elle le trouvait de plus en plus intéressant et de plus en plus excitant. La femme de son patron s’agenouilla devant elle, posa le gode sur le lit à côté du vibromasseur, passa ses mains sous sa jupe et commença à lui caresser les jambes.

Elle poussa un petit cri de surprise lorsque ses doigts découvrirent la chair au niveau des cuisses et qu’elle comprit que la jeune femme avait mis un porte-jarretelles. Perdant soudain son flegme, elle lui releva la jupe pour découvrir les trésors apprêtés – si joliment apprêtés – dans un écrin de dentelle blanche.

— Porte-jarretelles et bas nylon ; pas de collants. Tu caches bien ton jeu…
— Je ferai ce que vous voudrez… tenta Corinne.

Sylvie se détacha soudain de sa contemplation et se releva.

— Tu essaies de me séduire, petite salope ? Mais ça ne marchera pas avec moi ! Où est ton fric ?
— Je vous ai ...