Mister Hyde 38
Datte: 17/02/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: LVolante, Source: Hds
... t’en remercier, si j’étais obligé à quoi que ce soit. Ce qui n’est pas le cas, puisque je suis le maître. Ton Maître !
Nathalie s’agenouilla et vint à quatre pattes baiser le pied droit de Monsieur. À cet instant, une vague de désir la submergea comme si la frustration des orgasmes interdits, l’excitation d’être traitée en putain par des inconnus et le plaisir d’être toujours la femelle de son maître refluaient en une seule et même lame de fond. Elle leva vers Monsieur un regard implorant.
***
Julie rentra à la nuit tombée, quelques minutes après Lucile. Frédérique était enfermée dans sa chambre, le dîner était prêt. Julie grappilla puis s’inquiéta du silence de son amie. À cette heure, elles papotaient généralement de leur journée et, pour une fois, Julie avait plein de souvenirs riants à raconter. Elle frappa à la porte de Frédérique qui grommela mais la laissa entrer.
Oubliant toutes les joies de l’après-midi, Julie se précipita au chevet de Frédérique dont les yeux rougis criaient la détresse.
***
Monsieur quitta Nathalie aux alentours de vingt-trois heures en lui assurant être de retour le samedi en milieu de matinée. La jolie rousse choisit dans sa bibliothèque le livre le plus ennuyeux qu’elle put trouver et alla se coucher. Elle n’arriva pas à lire plus de dix lignes ; un leitmotiv occupait son esprit : « Il ne m’a pas touchée et j’ai envie de lui… » la petite voix dans sa tête tourna jusqu’au matin. Lorsque poignirent les premiers rayons du soleil, ...
... elle quitta son lit et s’enferma dans son bureau.
***
Fanny s’éveilla aux premières heures du jour et ressentit l’appel de l’extérieur. La veille, elle avait quitté son appartement sur l’injonction de Frédéric, ce matin, elle le fit de son propre chef mais n’eut pas le courage de quitter la fabrique. Vêtue d’un short d’un T-shirt informe et de baskets, elle sortit faire plusieurs fois le tour du pré.
***
Julie avait fini par céder à Morphée, Frédérique n’avait pas dormi. Dès qu’elle fermait les yeux, elle se revoyait crachant à la face de Frédéric le mot qui mit fin à leur relation. Elle aussi se leva. Elle se rendit à la cuisine se préparer un thé. Par la fenêtre, elle vit Fanny courir comme une dératée.
***
Lucile dormit mal. En arrivant la veille au soir, elle avait découvert Frédéric brûlant de fièvre, le torse emmailloté dans une bande velpo. Elle n’osa pas défaire le pansement improvisé et appela Fanny. Celle-ci devait dormir, elle ne répondit pas. Lorsqu’au petit matin elle entendit crisser les graviers de la cour, elle courut à la fenêtre. C’était Fanny. Lucile s’habilla et sortit à la rencontre de l’infirmière. Patiemment, elle attendit que la jeune femme ait fini de tourner pour l’interpeller.
Lucile n’eut pas besoin de donner de longues explications, l’infirmière la devança.
***
Patiemment, Fanny nettoya chaque plaie avec un antiseptique plus puissant que la bétadine et fit ingurgiter à Frédéric un antibiotique à large spectre puis elle ...