NewBoy
Datte: 16/02/2021,
Catégories:
inconnu,
revede,
préservati,
pénétratio,
Humour
Auteur: Mieline, Source: Revebebe
... médusés… C’était beau, simplement.
Franck se tenait derrière moi. Après un moment il m’entoura de ses bras. Engoncés comme nous l’étions dans nos doudounes, je ne pouvais pas vraiment éprouver la résistance de ses pectoraux, la douceur de son torse, la carrure de ses épaules, mais je sentais sa présence et sa chaleur. Et c’était bon. C’est à ce moment aussi que j’ai pris conscience de sa stature. Il me dépassait d’une bonne demi-tête, ce qui devait l’amener au mètre quatre-vingt, quatre-vingt-cinq peut-être.
Assez vite, la neige cessa de tomber. Evoriaz, sur le modèle d’Avoriaz, est une station piétonne, à l’intérieur de laquelle on se déplace à pied ou en traîneau. Le traîneau est en quelque sorte le taxi local, comme le fiacre en ville était l’ancêtre du taxi. Nous avancions donc à pied dans la neige fraîche. Ça m’aurait presque donné envie de faire une bonne partie de luge… Quand nous arrivâmes au niveau de la placette qui servait de Q. G. aux hippomobiles, je me suis dit que rentrer en traîneau aurait été très romantique.
Franck s’avance alors vers l’homme en charge du traîneau prêt au départ… Je n’entends pas bien ce qu’ils disent… Peut-être est-il question de « grand tour » ou de « tour spécial ». Très galamment, Franck m’aide à monter dans le véhicule. Il me rejoint sur la banquette. Il passe son bras autour de mes épaules et je me serre contre lui. Nous ne parlons pas. Nous écoutons le bruit mat des sabots sur le sol floconneux. Les rires d’un petit groupe, ...
... qui s’est lancé dans une bataille de boules de neige, résonnent dans la nuit. La pureté de la neige fraîche double l’éclat des réverbères et des différentes décorations luminaires de saison. La banquette, recouverte de fourrure, est confortable.
Le traîneau quitte la rue principale pour un chemin qui traverse d’abord une étendue immaculée. La lune, encore brouillée de nuages, donne à cet espace une tonalité spectrale assez impressionnante. On n’entend plus que le rythme des sabots et le glissement des patins du traîneau. L’air est plus mordant. Je frissonne. Franck me propose une couverture polaire. Il se penche vers moi pour l’étaler sur mes genoux. Ses mains remontent le long de mon buste. Soudain, très vite, il ouvre ma fermeture éclair, retire ses gants et glisse ses mains sous mon pull. Mes seins sont à la torture entre l’air glacial qui a filtré sous mes vêtements et ces mains tièdes qui les excitent. Je me laisse aller à ces sensations, en apparence contradictoires, mais qui attisent mon désir.
Quand Franck soulève encore mon pull pour pencher sa bouche vers ma poitrine, une lampe torche s’allume. Je me rends compte que le traîneau s’est arrêté et que son cocher s’est retourné vers nous. Je ne vois pas son visage. Il porte de toute façon une sorte de cagoule qui ne laisse seulement apparaître que ses yeux. Et son regard me trouble…Franck, que je connais à peine, est en train d’exhiber mes seins à un inconnu qui, la main dans le falzar, se régale du spectacle…
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