1. NewBoy


    Datte: 16/02/2021, Catégories: inconnu, revede, préservati, pénétratio, Humour Auteur: Mieline, Source: Revebebe

    ... Vivian ! Oh, oh, Vivian !
    — Euh… pardon…
    — Eh bé ! Où es-tu ? Tu rêves ?
    
    Nous n’avions pas pris le traîneau. Nous avions continué à marcher et nous étions arrivés devant le terre-plein où étaient exposées des sculptures de glace, à la fois majestueuses et gracieuses, mises en valeur par un éclairage indirect habilement orchestré.
    
    — Alors Vivian, qu’est-ce qu’il y a ?
    
    Peur du ridicule ? Reliquat de morale ou d’éducation ? Quoiqu’il en soit, je ne me sentis pas capable de raconter de but en blanc ma petite rêverie à cet homme avec lequel je venais seulement de partager un premier dîner…
    
    — Désolée, dis-je en souriant, c’est un secret.
    — Allez ! dis-moi…
    
    Je ris :
    
    — Tut, tut… Je ne suis pas de celles qui racontent leurs fantasmes le premier soir.
    — Ah bon… au bout de combien de temps alors ?
    — Je ne sais pas… Demande au père Noël l’année prochaine ; et si tu as été sage, qui sait…
    
    Comme on était le jeudi 30 décembre 2004, je pensais être tranquille… Pour clore le sujet, je me blottis contre lui, posai mes bras autour de ses épaules et levai mes lèvres vers sa bouche. Il y a toujours une part d’émotion dans un premier baiser… Je me souviens avoir été surprise par le contraste de température entre nos langues tièdes et nos lèvres glacées.
    
    Quand nous arrivâmes dans le studio, nous retirâmes derechef nos anoraks et nos après-skis. Il alluma machinalement la radio et s’excusa quelques instants dans la salle de bains.
    
    La radio de la station passait un ...
    ... reportage sur une association qui proposait des cours de danse : tango, chacha, etc., aux vacanciers. Quand Franck réapparut, l’animateur citait Rémi Hess : « Tenir dans ses bras une femme, la faire tourner jusqu’au vertige, jusqu’à cet état altéré de conscience à deux, est une expérience sans pareille. ». La radio diffusa alors une valse.
    
    — Aimes-tu danser Vivian ?
    — Oui, beaucoup.
    — Alors, accepteriez-vous cette danse, Mademoiselle ?
    
    Voilà, comment nous nous sommes retrouvés à valser dans un studio de quelques mètres carrés. C’était sans doute ridicule. Mais Franck était bon danseur, et bon cavalier. Dans ses bras, je repensai à Scarlett dans les bras de Rhett… Ce n’était peut-être pas une valse, mais je revoyais tournoyer sa crinoline noire de veuve même pas éplorée qui bravait le scandale… J’aurais voulu la voir se trémousser d’une manière encore plus licencieuse contre lui, voir sa main déboutonner la veste du badboy, voir ses doigts caresser sa chemise… Tiens, au toucher cette chemise évoquait davantage le cashmere que le coton… Le gilet de Franck était vraiment très doux.
    
    La valse n’était pas terminée quand nous avons roulé sur le lit. On se déshabilla l’un l’autre. Ce fût très tendre, très câlin… Ses doigts alternaient frôlement et pression sur tout mon corps. Il ne fut pas long à s’apercevoir que, ce soir-là, quelques baisers appuyés juste ce qu’il fallait dans mon cou et ma nuque, puis quelques caresses de mes reins à mes cuisses, me suffiraient en matière ...
«12...6789»