1. NewBoy


    Datte: 16/02/2021, Catégories: inconnu, revede, préservati, pénétratio, Humour Auteur: Mieline, Source: Revebebe

    ... romantique…
    — « romantique »… Au sens originel du romantisme alors, selon lequel l’être humain n’est jamais satisfait…
    — Il y a quand même des scènes un peu « surjouées » dans le film… les scènes style : « mon amour, je dois partir à la guerre », « non… je vous aime et vous ai toujours aimé », « il le faut, mais je reviendrai, je vous le promets »…
    — Encore une question d’originalité. Les scènes qu’on peut trouver aujourd’hui « théâtrales » ne sont pas «le cliché », elles sont « l’origine du cliché »… C’est pour ça qu’elles ont été parodiées et ont participé à rendre le film mythique…
    
    J’avais entamé un dé-li-cieux sabayon aux agrumes et les saveurs sucrées-acides du dessert me firent soudain décrocher de la conversation. Des pensées inavouables me traversèrent l’esprit : quel goût avait la peau de Franck ? Quels goûts son odeur et son sperme ? Serait-il plutôt fluide, ou bien aussi onctueux que mon entremets ?
    
    Le repas arrivait à son terme. Nous n’avions pas vu le temps passer. J’étais curieuse de savoir si… ou quand… ou comment la soirée allait… disons… basculer. Je me rendis que compte que, prise par la conversation, je n’avais même pas essayé de lui faire du pied… Bon c’est sûr, je n’aurais pas remonté langoureusement mon « léger » après-ski tout au long de sa jambe, mais j’aurais pu tenter… un appui soutenu de mon genou contre le sien, accompagné d’une œillade coquine, oui.
    
    Et lui non plus n’avait rien tenté d’ailleurs… Après tout, peut-être en ...
    ... resterions-nous là ? Et j’aurais déjà passé une très agréable soirée. Etait-ce si important le sexe ? Pourquoi n’avait-il rien tenté d’abord ? Je ne lui plaisais pas ? Il n’en avait pas envie ? Il préférait me laisser prendre l’initiative ?
    
    Il me tira de mes réflexions :
    
    — Tu prendras un café ?
    — J’en bois rarement le soir…
    — Moi aussi, mais je vais en prendre un, rien que pour rester un peu plus longtemps en ta compagnie…
    
    Je n’avais pas envie de le quitter, moi non plus.
    
    — Dans ce cas… Ok pour le café.
    
    Un mélange d’attente et de mélancolie planait au-dessus des effluves de café…
    
    — Tu sais que je suis jaloux, dit-il soudain…
    — Et pourquoi ça ?
    — J’ai un studio pour moi tout seul, et personne ne m’attend, moi…
    
    S’était-il mépris sur ma relation avec Jeanne ? Elle ne tolérait pas l’homosexualité. Je tenais trop à son amitié pour la « chercher » sur ce terrain. J’avais eu assez d’opportunités pour exprimer ma bisexualité sans chercher à la convertir… Tout au plus, lui faisais-je quelquefois tenir le rôle de dominatrice dans un de mes fantasmes oniriques…
    
    — Oh… Jeanne ne m’attend pas.
    
    Le café terminé, il fallut se résoudre à quitter le restaurant douillet. Quand nous sortîmes, surprise ! Rafales de neige à quarante-cinq degrés (si, si !), vent tourbillonnant… Il avait dû tomber quinze centimètres de neige en quelques heures. Certes, quelque part en Savoie, fin décembre, ce spectacle n’avait rien de surréaliste. Pourtant nous restions sur le seuil, silencieux, ...
«12...456...9»