1. Les émois de Valériane - 3/3


    Datte: 14/02/2021, Catégories: ffh, hplusag, fplusag, champagne, couple+f, Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe

    ... cuisses, j’ai tout faux. Elle, plus intimidante dans son rôle de rédactrice que lors du premier contact, mais l’ambiance se dégèle rapidement et bientôt je nous surprends à tenir des propos fort éloignés des préoccupations professionnelles. Elle aussi admire ma mise, avec plus de franchise cependant, et beaucoup d’envie dans le ton quand elle me demande comment on ose se vêtir si légèrement, puis lorsqu’elle déplore son grand âge qui lui interdit ces extravagances. Je la rassure lui vantant son galbe qui s’en accommoderait aisément, lui expliquant qu’au reste cela doit se porter sans forfanterie ni gêne, tout naturellement, pour échapper à l’outrecuidance ou au ridicule. Revenant à notre sujet, elle m’informe que ma contribution sera rémunérée et que je travaillerai directement avec elle, son époux et Laurent Poignet, l’administrateur général. Voilà qui me fournit un boulot de vacances inattendu, inespéré et plus intéressant que de la distribution des assiettes de potage. Dans ma joie, je lui saute au cou. Cette spontanéité la déconcerte, mais ne semble pas lui déplaire.
    
    L’entente la plus cordiale nous unit et nous nous rencontrons souvent, moi et lui, moi et elle, moi et les deux, augmentés occasionnellement de quelques amis. Il m’arrive parfois d’écumer les boutiques pendant la pause méridienne avec madame, que j’ai décidée à s’habiller moins raide, plus sexy et coloré. Tout en me félicitant de mon conseil, tant professionnel auprès de lui que vestimentaire auprès de son ...
    ... épouse, Fédor ne cesse de marquer sa retenue comme si une crainte le tenaillait à mon endroit. Je me doute de l’origine plutôt flatteuse de cette crainte bien qu’elle me fasse désespérer de parvenir à me l’attacher. Je le vois parfois saliver, mais il ne bave point, et très vite, je comprends que ce n’est pas par mes manœuvres provocatrices que je parviendrai à mes fins. Dès lors, je change de stratégie et tout en conservant des relations privilégiées avec son épouse, je me détourne un peu de lui pour gratifier Laurent, l’administrateur général divorcé depuis peu, de mes sollicitudes. Ce dernier, un jeune homme qui a franchi le cap de la trentaine, ne partage, pas les mêmes réserves que son chef et constatant l’attention que désormais je lui porte, m’imagine déjà dans son lit.
    
    Il ne remarque pas que c’est surtout en présence de son patron que j’étale mes complaisances et il n’hésite plus à me draguer ouvertement. En réponse, je minaude tandis que le chef se renfrogne. Quand il apprend que je déjeune régulièrement avec le jeune monsieur, il en prend nettement ombrage et essaye de m’écarter de lui recentrant mon travail sous sa propre autorité et celle de son épouse. Quant à moi, naïvement, je m’ingénie dans toutes les occasions à lui décrire les hautes qualités de son administrateur provoquant à chaque fois une réaction de dépit qui lui fait creuser les rides de son front. Enfin, un jour de la fin août, alors que mes très vagues prestations royalement rémunérées touchent à ...
«1...345...19»