Mais non, René, tu déconnes !
Datte: 13/02/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
voiture,
pénétratio,
fsodo,
Humour
Auteur: Sippox, Source: Revebebe
L’histoire que je vais me faire un plaisir de vous conter s’est déroulée le mois dernier, à l’occasion d’un vernissage dans un quartier huppé de Paris.
Tout d’abord comme toute personne bien élevée, je vais me présenter : Pascal, d’origine d’outre-mer, une bonne fin de trentaine, avec une petite surcharge pondérale, mais toujours, comme la majorité des hommes, à se croire encore séduisant, avec un sourire collé au visage et une adolescence éternelle collée dans la tête.
Je reviens donc à mes moutons. Je vais à ce vernissage et pour ne pas avoir de problème de parking, je choisis le métro pour m’y rendre. De toute façon, il me suffira de rentrer un peu plus tôt pour pouvoir retrouver la douce chaleur de mon foyer et de mon épouse. En effet si j’ai pour hobby l’art et quelques amis dans le milieu, ma tendre et douce préfère éviter de fréquenter ces personnes, qu’elle considère comme un peu détachées de la réalité quotidienne.
Me voilà donc à admirer quelques tableaux et sculptures lorsque j’entends mon pote René m’interpeller…
— Ben, Pascal, qu’est-ce tu fous donc là ?
… de sa voix forte qui a permis en quelques secondes à l’ensemble du corridor de savoir mon patronyme.
Un peu à la Bigard, j’avais envie de répondreBen, tu vois, c’est pour un tennis !, mais il est sympa, René. Alors, il me raconte que c’est sa nièce qui expose et qu’il est venu avec toute sa petite famille pour pouvoir profiter du pot d’honneur au vernissage qu’elle offre par la suite et que ...
... si je veux il me la présente et vu comment je suis venu, car comme on habite du même côté de la banlieue, il pourra me poser, mais qu’il faut absolument que je prenne un pot avec eux.
Bref, vous l’aurez compris, mon pote René, il adore les questions réponses et trouve tout de suite les solutions. C’est un malin, le René. Je ne pouvais même plus avancer l’excuse du métro pour échapper à son invitation. Alors bon gré mal gré, j’accepte de rester, ce qui me permet par ce biais de saluer l’artiste et de boire un petit coup, vu que l’heure de l’apéro, du dîner et quasiment du souper commençait à se faire vieille.
C’est donc avec l’esprit tranquille d’une reconduite à la maison que je suis mon pote René. Il était venu en famille, avec sa madame qui porte bien le poids de ses deux maternités et ses deux fistons de 15 et 17 ans.
Je lui demande s’il est sûr, pour le retour, vu que ça va faire une bonne voiture pleine, mais il me répond :
— T’inquiète, la Clio en a vu d’autres !
Alors, roule, ma poule. On enchaîne whisky sur vin blanc mélangé d’un peu de champagne et terminé au pastis. Moi, je m’inquiète un peu de l’état du chauffeur, mais il me dit :
— C’est madame qui conduit et au pire, c’est le gamin en conduite accompagnée qui prendra le volant.
Comme quoi je me sens déjà bien parti et quand il donne le top départ après le petit dernier pour la route, je me dis :Ouh là ! Y’a madame qui va me laisser dormir sur le canapé ! Elle déteste l’odeur de l’anis et quand ...