Patricia ou Rana ou Eloïse
Datte: 08/02/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Accent, Source: Hds
... moins n’affichait pas volontairement devant moi ses rapports sexuels. Elle avait au moins la décence de mentir pour ne pas me peiner. C’était maladroit, vicieux aussi mais elle affirmait encore ce matin que j’étais son amour.
- Serge, Serge, crie Eloïse, Où es-tu ?
Je retourne dans la chaufferie maudite.
– Mon amour, pourquoi es-tu parti ? Parce que… Oh, Non, tu as bien vu que c’est Rana qui m’a forcée. Je ne voulais pas. Tu es l’élu de mon cœur. Ne boude pas. Viens habiter chez moi, nous serons heureux. Je te gâterai, tu auras tout ce que tu désireras. Allez, souris-moi.
Je suis tout à fait incapable d’ébaucher un sourire. Je râcle ma gorge sèche et j’annonce la fin de la séance.
– Rana, descends de ta monture, cela suffit pour aujourd’hui. Toi et Eloïse pourrez venir vous amuser demain avec ces messieurs et les jours suivants. Vous savez déjà que j’ai l’intention de les garder ici pendant quelques jours. Leur absence prolongée leur vaudra, je l’espère, un licenciement. C’est du moins la règle énoncée ce matin par Mamadou pour persuader Patricia de persévérer à travailler avec lui. Alors, venez prendre du bon temps. Je garde les clés. J’aimerais que Rana et vous Eloïse rendiez sa liberté de mouvement à Patricia.
- Quoi, ne me dis pas que tu vas garder cette pourriture, proteste Rana. Après tout ce qu’elle t’a fait.
– Laisse-moi régler mes comptes comme je l’entends. Voilà, ses menottes tombent. Aidez-la à se relever et retirez-lui son bâillon. Pendant ...
... ce temps je vais vous préparer un café.
– Aurais-tu des ciseaux ? minaude Eloïse.
– Oui, dans mon bureau, suivez-moi.
Je lui remets l’objet, elle tente de m’embrasser et se défend :
- Tout à coup tu me vouvoies, tu refuses mes baisers. Tu n’avais qu’à empêcher Rana de m’empaler sur la trique de Gaston. Un mot de toi aurait suffi. Je l’attendais.
- Combien de fois ensuite aurais-je dû dire un mot ? Tu es un être libre et responsable, tu dois savoir ce qui est bien ou mal, ce qui peut plaire ou déplaire à celui ou à ceux que tu aimes et tu dois te conduire en tenant compte de tout cela. Tu as connu un bon moment avec Gaston, c’est bien pour toi : à moi, ça ne me convient pas. Je regrette, nous sommes incompatibles.
– Tu crois que Patricia et toi êtes plus compatibles. Ce n’est pas un bon moment qu’elle a pris avec Gaston, mais des moments répétés… sans compter ce qu’elle a osé avec Claude. Embrasse-moi.
– Je ne peux pas.
– Très bien, fais ton café, je vais enlever son bâillon.
La porte d’entrée a claqué. Patricia est montée à l’étage méconnaissable, toujours en pleurs.
– Elles sont parties. Comme le scotch était collé dans mes cheveux, elles les ont coupés tout ras. Je me suis vengée, j’ai rasé ceux de Claude et ceux de Mamadou. Tu vas me jeter à la rue ?
- Va te reposer. Tu ne pourras pas retourner à la caisse de ton magasin avec cette tête-là. M’aideras-tu à garder les deux prisonniers ou veux-tu reprendre ta carrière de star ?
– Oh ! Comme ...