1. Patricia ou Rana ou Eloïse


    Datte: 08/02/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... j’étais au courant de la réalité des tâches honteuses auxquelles elle se livrait allègrement sous prétexte de gagner plus vite l’argent nécessaire à la construction de notre nid d’amour. Serge devait penser que ce prétexte cachait en réalité son goût nouveau pour les abus sexuels, pour les membres surdimensionnés et les expériences les plus inavouables entre femmes et hommes devant des caméras. Son cas devait lui sembler perdu. Mon silence la condamnait.
    
    Ses rêves s’écroulaient au fur et à mesure des changements de plans sur le moniteur. Les scènes plus osées où elle se donnait à des partenaires en salon privé ruinaient ses espoirs d’avoir échappé à ma surveillance. Tandis qu’elle noyait de larmes son bâillon, l’attitude de Mamadou qui me narguait allait la desservir davantage encore : ses prestations en compagnie de ma femme seraient une preuve d’une relation qui dure et effaceraient mes soupçons de viol et l’accusation dont elle aurait aimé faire un bouclier contre ma colère légitime. On ne viole pas une femme capable des pires turpitudes devant une cam, une putain si ardente lors d’exhibitions que tout un chacun peut observer moyennant des jetons achetés sur le site. J’avais enregistré ses débuts, j’avais protesté mollement contre la séparation imposée par ses horaires, je n’avais pas laissé paraître ma douleur inévitable. Mon calme n’était qu’apparent. Ma colère allait éclater. Ma vengeance serait un plat qui se mangerait froid. Elle pleurait !
    
    De mon bureau Rana ...
    ... et moi les avons conduits à la chaufferie, toujours nus et tous deux bâillonnés. Dans la chaufferie courent, le long des murs et à travers les murs, d’épais tuyaux qui alimentent les radiateurs de la maison. Ces tuyaux sont solidement ancrés et nul ne pourrait sans marteau ou autres outils les faire bouger. A un coin, j’accroche les menottes des bras de Patricia assise sur un coussin de mousse. A l’autre extrémité Mamadou assis sur un coussin de mousse jaune est retenu au tuyau par les menottes qui serrent ses poignets. Nus tous deux, ils se font face. Bâillonnés, ils ne peuvent plus communiquer que par le regard. Ils se voient, peuvent examiner leurs corps, nus comme au moment où ils ont été surpris en plein accouplement rectal.
    
    J’invite Rana à me suivre, nous pouvons les laisser méditer. Adam et Eve nus seront-ils encore tentés, excités, remplis de désir dans ce face à face muet ?
    
    Eloïse nous aide à charger Claude dans ma voiture et nous raccompagne chez moi. Depuis des jours Eloïse a nourri à la cuillère l’homme qui l’a trahie. Je l’ai retrouvé à l’endroit où je l’avais attaché. Le séducteur n’a plus fière allure. Eloïse rayonne de bonheur, se jette à mon cou, nullement gênée par la présence de Rana.
    
    - Enfin tu reviens, mon amour ! Je meurs d’envie de faire l’amour avec toi, comme lors de notre première rencontre. ( voir dans les chapitres précédents) Souviens-toi comme tu m’as rendue heureuse !
    
    La prise de possession est rapide. Rana se renfrogne. Eloïse et moi ...
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