La prisonnière de Qubilaï
Datte: 04/02/2021,
Catégories:
fh,
asie,
hdomine,
contrainte,
historique,
aventure,
fsoumisah,
Auteur: Stemcel, Source: Revebebe
... dans tous les sens. Les guerriers mongols en riant leur couraient après les traquant et jouant avec ces proies faciles puis les attrapaient pour les violer.
Qubilaï pénétra dans une pièce couverte de livres, un vieillard pétrifié se cachait sous une table. D’un coup de pied il le fit rouler à terre. Le vieillard lui parla en mongol, il le supplia de ne pas le tuer, il était interprète et parlait assez bien leur langue. Interpellé Qubilaï l’écouta.
— Laisse-moi la vie sauve et je te dirai un secret qui fera ton bonheur.
Qubilaï acquiesça de la tête. L’interprète lui dit :
— Vous pillerez tous les trésors de la ville et ce soir tu seras couvert d’or, mais si tu me fais grâce de la vie je te montrerai où se cache la plus belle femme du monde et l’amante la plus convoitée et la plus voluptueuse de Samarcande. Elle est l’épouse d’un des fils du sultan, le prince Wazem. Du jour où le prince la connut, il décida de révoquer son harem de cinquante charmantes jeunes femmes car aucune d’entre elles ne pouvait surpasser la belle Ishtar.
Qubilaï avait une nature impétueuse et un goût insatiable pour les femmes.
— La plus belle femme du monde? demanda-t-il intrigué.
— C’est une Circassienne, elle vient de ces régions très à l’ouest où les femmes ont des cheveux d’or, répondit le vieillard.
Qubilaï qui n’avait jamais vu de blonde connaissait la légende de ce peuple occidental, de ces femmes qu’on disait magnifiques, de leurs yeux en amande, de leur peau blanche et ...
... de ces cheveux qui avaient la couleur de l’or.
— D’accord pour le marché, dit Qubilaï intrigué.
Le vieux traducteur le conduisit alors avec six de ses hommes au travers des couloirs du palais.
— Elle se cache dans cette pièce avec le prince, indiqua la vieillard.
Ses hommes enfoncèrent une lourde porte barricadée en bois de pins. La porte s’effondra sous les coups de boutoir et Qubilaï vit dans une vaste pièce un prince très beau qui protégeait dans ses bras une femme superbe. L’homme sortit son épée et se jeta au-devant de la troupe mongole. La femme, grande et stoïque, restait en arrière près du balcon. Le prince était de haute stature, musclé et souple, il sauta prestement vers l’avant et tua d’un coup de son sabre un premier guerrier mongol. Deux archers le pointaient mais Qubilaï retint ses hommes. Il s’approcha de lui, il adorait la lutte et avait là un ennemi à sa mesure, il voulait se mesurer à cet homme.
Les guerriers mongols reculèrent, le prince Wazem se tenait farouchement posté à quelques mètres devant son épouse. Les deux hommes se battirent ardemment pendant plusieurs minutes, leurs épées s’entrechoquaient puis, alors qu’ils croisaient le fer, par une feinte le rusé Mongol tourna sur lui-même et assomma le prince d’un coup de coude au visage. Il plaqua alors son adversaire à terre, lui releva brutalement la tête en le saisissant par les cheveux. Il plaça son épée sous sa gorge et fixa sa femme. Elle était d’une beauté irréelle. Altière et fière, ...