1. La fête à Milou


    Datte: 02/05/2018, Catégories: ffh, frousses, voisins, copains, boitenuit, fête, vengeance, pénétratio, Humour Auteur: Tithon, Source: Revebebe

    ... la soirée :
    
    — On descend à Montauban, enfin à côté tu sais au Paradaï…
    — Au quoi ?
    
    Son accent anglo-quercinois me fait douter des mots.
    
    — Le Pa-ra-day-se, le paradisse con !
    — Ah oui la boîte à Jojo, qu’est ce qu’il y a de bien à ce truc ?
    — Ah tu verras.
    
    Une petite heure de route et on arrive, mais au lieu de se garer devant la boîte, elle tourne et se gare derrière vers une sortie d’urgence, à côté d’une carriole garée là.
    
    On refait le tour à pied, devant la boîte j’ai la surprise de rencontrer le videur portier, qui est la Soupape ! Ainsi surnommé par sa façon de lâcher des petits jets d’air a tout moments : « Pffft, Pffft ». Une espèce d’armoire avec un petit pois dans la tronche mais gentil comme tout. Au village il est bien connu pour sa force, son endurance, et sa discrétion, il oublie tout. Une mémoire de poisson rouge. Mais que fait-il là ?
    
    Lili m’explique que ce soir c’est une soirée spéciale et qu’elle l’a fait embaucher pour l’occasion.
    
    On rentre, un grand bar fait le coin à gauche, lumières très tamisées, quelques couples dansent, des vieux surtout, peu de jeunes. Lili a les yeux qui brillent en m’entraînant vers le bar.
    
    Derrière le bar, Lucette ! Ben c’est mon jour ! La Lulu sort du bar, me met les bras autour du cou, me colle ses seins contre le torse et me roule une de ces galoches ! Milledieu !
    
    — Bon anniversaire, Milou ! Champagne ! Offert par la maison.
    
    Bouteille, coupes tout est prêt. Lulu se glisse à mon bras, Lili à ...
    ... l’autre, et nous voilà partis se radasser sur une banquette accueillante. Lulu se fait insistante, pose ma main sur sa cuisse, d’un doigt léger me fait savoir que sa culotte est restée dans l’armoire et me renseigne sur son état d’excitation en prenant ma main et en la posant sur son sexe. Une fontaine chaude. Lili de son côté ne perd pas son temps non plus. Sa main s’insinue dans mon pantalon et me caresse là où c’est bon. Sur la piste les couples se frottent et se foutent bien de ce qui m’arrive !
    
    — Viens, suis-moi on change de coin, me dit Lucette. Lili tu veux bien prendre le bar ?
    
    Lili dégage sa main, m’embrasse en me disant :
    
    — À tout à l’heure, sois sage !
    
    Elle laisse ses lèvres errer sur la bouche de Lucette qui le lui rend bien. Lucette me prend par la main et m’entraîne à travers un rideau épais. Derrière, divans canapés et fauteuils délimitent des espaces plus intimes d’où montent ici et là des bruits me disant qu’on y dit pas la messe.
    
    D’une bourrade affectueuse elle me pousse sur un canapé, trousse sa jupe et s’assied sur moi.
    
    — Depuis le temps que j’attends ça ! me dit-elle.
    
    Ses mains me défroquent, mes mains lui rendent la pareille, et c’est parti pour une valse lente, comme je les aime. Autour de nous, des murmures, des frôlements, on dirait que la pièce se remplit de monde.
    
    Étant d’un naturel réservé, je ne m’étends pas sur mes ébats avec Lucette. Ce fut bon long et tendre. C’est vraiment une chouette fille. Un moment, Lili est venue, ...