Ma tante et moi (1)
Datte: 02/05/2018,
Catégories:
ff,
oncletante,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
fgode,
nopéné,
init,
confession,
tante,
Auteur: Isa Belle, Source: Revebebe
... intensément être vue sans voir.
— Aaah… Ouiii… gémis-je.
Et ma tante qui ne bougeait pas !
— Chris… tine… ai… aide-moi.
Enfin, j’entendis qu’elle s’approchait.
Lorsqu’elle fut arrivée près du lit, elle s’arrêta. Je me savais exhibée comme jamais et cela me troublait au plus haut point. Elle devait certainement voir le vibrateur qui glissait dans la mouille entre les lèvres de mon sexe. Allait-elle porter la main sur moi ? Je l’espérais ardemment. Mais la seule idée qu’elle puisse le faire m’excita tant que je sentis la jouissance monter en moi.
— Ooh… Je… je vais… jouir… haletai-je.
Elle resta immobile et muette. Et je voulais tant qu’elle se manifeste.
— Ça… vient… Tu… tu veux… bien ?
Et toujours ce silence, alors que cette boule de plaisir déferlait dans mon ventre et que je ne pouvais plus la retenir.
— Oooh ! … Aaah ! …
Malgré moi, je m’arquai violemment, projetant le pubis en avant.
— Arrrgh ! … Aaaaa… aaAAAAA ! … HAAAA… AAARRRGGGHHH !
Ma jouissance fut extraordinaire, au-delà de ce que jamais je ressentis. La retombée fut lente et délicieuse. Mais le moment vint où l’esprit reprend conscience de la réalité. Et je ne savais pas du tout comment, à présent, assumer la situation. Ce fut presque un soulagement, lorsque je vis ma tante s’éloigner sans un mot et quitter ma chambre.
Deux heures plus tard, nous nous sommes retrouvées à table.
— Écoute… commença ma tante, je crois que nous devrions parler de ce qui nous arrive… Qu’en ...
... penses-tu ?
Je gardai un moment le silence, puis je murmurai :
— Je n’en suis pas sûre.
— De quoi ?
— Qu’il faille en parler.
Nous restâmes alors un long moment silencieuses. J’imaginais bien que ma tante s’interrogeait sur le sens de ma réponse, mais je n’arrivais pas à trouver les mots qui permettraient de préserver ce qui me paraissait essentiel, à savoir l’ambiguïté de ce qui nous arrivait.
— Que veux-tu dire ? finit-elle par demander.
— Écoute… Nous… nous risquons des choses… nous avons des audaces… Et, même si nous le craignons, nous n’avons jusqu’à présent suscité aucun dégoût. Alors… laissons faire les choses… Non ? On verra bien…
Elle restait muette.
— Tu ne crois pas ? insistai-je.
— Si… Peut-être…
— Tu sais, j’ai eu honte… Et j’ai encore honte… Mais…
— Mais quoi, demanda-t-elle alors que je laissais ma phrase en suspens.
— Mais… dans un sens… j’aime ça.
Je sentis bien que, à ce moment-là, je devais avoir le visage cramoisi. Ma tante elle-même rougit fortement, peut-être parce qu’elle comprenait bien ce que je voulais dire. Et c’est peut-être cette compréhension qui la poussa à murmurer dans un souffle :
— Ok, on n’en parle plus.
Il restait à voir si cela signifiait bien qu’elle allait continuer le jeu, d’une manière ou d’une autre. Je bouillais d’impatience de le savoir, mais, en même temps, tout m’ordonnait de patienter jusqu’à ce qu’elle se manifeste.
Après tout cela, les jours passèrent sans plus rien apporter de nouveau à nos ...