1. Ma tante et moi (1)


    Datte: 02/05/2018, Catégories: ff, oncletante, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation fgode, nopéné, init, confession, tante, Auteur: Isa Belle, Source: Revebebe

    ... balbutiai quelque chose du genre :
    
    — Euh… Quelle blague ?
    
    Mais le pire, c’est que je me sentis rougir jusqu’à la racine des cheveux. Christine me regardait et, à l’instant même, je compris que je venais d’être démasquée. Je gardai longtemps les yeux baissés et, lorsque je les relevai, je m’aperçus qu’elle avait elle-même le nez dans son assiette et qu’elle était presque aussi rouge que moi.
    
    — Non… Je croyais… murmura-t-elle.
    
    Et nous en restâmes là.
    
    Mais il y avait évidemment quelque chose de fondamentalement changé entre nous. Nous ne nous regardions plus de la même façon, car chacune savait, et savait que l’autre savait. Pour autant, je me perdais en conjectures sur l’état d’esprit de ma tante. Était-elle gênée pour moi, ou pour elle ? Autrement dit, était-elle troublée dans sa chair ou troublée de découvrir quelle vicieuse j’étais ?
    
    Nous avons ainsi vécu presque une semaine dans une sorte d’état second. Nos conversations étaient forcées, sans sincérité, perturbées par une gêne indéfinissable. Je sentais qu’il fallait faire quelque chose, que je devais en avoir le cœur net. En même temps, j’éprouvais une crainte terrible à aborder le sujet. Comment faire ?
    
    J’eus alors recours à un subterfuge : l’ordinateur. Ma tante ne s’en servait que pour ses opérations bancaires et elle en ignorait totalement les différentes astuces. D’ailleurs, il était dans ma chambre. Ayant trouvé sur Internet des images de bandes dessinées que je trouvais très troublantes, j’en ...
    ... mis une et je laissai l’ordinateur ainsi allumé alors que je savais que ma tante viendrait y réaliser des opérations bancaires.
    
    L’image ainsi offerte à la vue de ma tante n’était pas banale. Il s’agissait d’une page du volume 1 de Hilda de Kovacq (je la joins à mon message). Je me réfugiai, tremblante, dans le salon.
    
    Je faisais mine de lire, mais je ne retenais rien des lignes parcourues : mon esprit était totalement accaparé par ce qui se passait dans ma chambre et je guettais des bruits révélateurs de je ne sais trop quoi. Qu’allait-elle dire en revenant au salon ? À quoi devais-je m’attendre ? Que répondre à ses réactions les plus probables ? Comment réagir si elle évoquait ma vulgarité ? Si j’avais vraiment de l’audace, me disais-je, j’ouvrirais mon corsage pour qu’elle découvre ma poitrine offerte ; mais je n’osais pas.
    
    Enfin, elle vint et me lança :
    
    — Veux-tu venir m’aider à entrer dans le programme de la banque : je n’y arrive pas.
    
    C’est alors que je me rendis compte que je n’avais pas mis l’image en fond d’écran, mais que je l’avais chargée à partir du dossier où elle était cachée. Qu’avait donc fait ma tante pendant tout ce temps ? Avait-elle tenté en vain de sortir de l’image, puis du dossier, ou était-elle restée en contemplation devant les deux sœurs en train de succomber aux tentations de la chair ?
    
    Je revins dans la chambre avec Christine et découvris que l’image était toujours à l’écran. Je m’assis, ma tante debout derrière moi et je restai sans ...
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