1. Ma tante et moi (1)


    Datte: 02/05/2018, Catégories: ff, oncletante, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation fgode, nopéné, init, confession, tante, Auteur: Isa Belle, Source: Revebebe

    ... bouger.
    
    — Qu’attends-tu ? fit-elle.
    
    Je m’entendis alors lui demander d’une voix rauque et à peine audible :
    
    — Je voulais savoir si tu trouvais ces dessins vulgaires.
    
    Un long silence, puis :
    
    — Oui… Mais ça ne fait rien.
    
    Puis, après un nouveau silence :
    
    — Je n’aurai pas l’hypocrisie de te dire que ces dessins me laissent indifférente, ajouta-t-elle.
    
    Manifestement, elle cherchait à en parler et je ne devais surtout pas laisser la conversation dériver. Mais l’émotion m’étreignait tellement que j’en avais le cerveau bloqué et je n’arrivais pas à trouver quoi dire.
    
    — Moi j’aime bien…, murmurai-je finalement.
    — Et les déguisements coquins, tu les aimes aussi ? me demanda-t-elle.
    — Oui…
    — Et tu as pensé que je les aimais aussi ?
    — Oui…
    
    À nouveau, le silence se fit, lourd, chargé. Je gardais les yeux sur l’écran, puisant dans la vision des corps des deux sœurs la charge émotive alimentant mon courage. J’entendais la respiration de ma tante, dans mon dos. Elle était rapide, légèrement haletante.
    
    — Si je vais les chercher, fit-elle enfin, tu les mettras ?
    
    J’aurais voulu crier de joie de l’entendre ouvrir de pareilles perspectives, mais j’avais la gorge nouée et je tremblais. En même temps, je pensais à ce qu’il fallait répondre pour éviter le cul-de-sac.
    
    — Hein… ? s’impatienta-t-elle.
    — J’en mettrai un si tu mets l’autre, dis-je alors d’une voix toujours très enrouée.
    — Ok, je vais les chercher.
    
    Et elle s’éloigna vers le salon. Je me ...
    ... penchai alors pour voir où elle allait, curieuse de savoir où elle avait bien pu cacher ses cadeaux. Et je me rendis compte qu’elle fourrageait dans une petite armoire du vestibule où nous avions l’habitude de ranger des couvertures. Elle revint bientôt avec un paquet qu’elle ouvrit devant moi : s’y trouvaient les deux déguisements que j’avais commandés et que je n’avais encore jamais vus en réalité.
    
    — Tu les as choisis parce qu’ils te plaisaient : prends celui que tu préfères, me dit-elle.
    
    Je la regardai dans les yeux, sans défaillir. Son regard trahissait le trouble que l’air détaché avec lequel elle m’avait invitée à faire mon choix tentait de dissimuler. Si j’étais aussi rouge qu’elle, elle ne devait elle-même rien ignorer de mon excitation.
    
    — Non, choisis ! fis-je.
    — Bon : je prends ça, dit-elle en s’emparant de l’ensemble noir. Tu mets l’autre et j’arrive.
    
    Et elle s’éclipsa dans sa chambre.
    
    J’étais soufflée de découvrir la tournure que prenaient les événements. Je n’avais jamais eu jusqu’alors la moindre complicité avec ma tante dans le domaine sexuel. Et voilà qu’elle acceptait que nous partagions une intimité à ce point poussée que nous nous déguisions en bombes sexuelles.
    
    Tremblante, je m’empressai de me dévêtir pour enfiler le costume bien sommaire d’une servante ingénue. Un coup d’œil au miroir : grands dieux ! J’étais quasi nue.
    
    Mes seins étaient presque totalement dévoilés et mes mamelons – que mon émoi avait rendus rigides – étaient à peine ...
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