L’abandon
Datte: 28/01/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Arsenne, Source: Hds
... va remonter dans le vagin, imbibant les muqueuses rougies de sang à en exploser. La liqueur fécondante afflue dans les organes de réserves de l’homme, prêtes à se déverser et déclencher bientôt la ponte de l’œuf qui signifie la vie à perpétuité des deux êtres qui s’accouplent.
Les muqueuses des deux amoureux sont excitées par des milliers de terminaisons nerveuses qui adressent aux deux corps des milliers de signaux de plaisir. Des frissons parcourent la peau, ondulants comme des vagues qui sans cesse caressent les plages.
Ils sont seuls, seuls à vivre cet instant magique où l’homme possède la femme qui se donne dans cette étreinte divine ou diabolique.
Soudain le visage de ma femme se crispe. Elle ferme les yeux alors que les fesses de l’homme montrent l’orientation idéale à l’introduction.
Le cul masculin reste immobile un instant, en suspend au dessus de sa proie. Chantal retient son souffle. Veut-il son accord ? Non, sûrement pas. C’est un baiseur prédateur, il recherche son seul plaisir, ignorant l’existence même de sa victime. C’est le coït pour le coït.
Brutalement, d’un coup, les fesses s’abattent sur elle, figées dans cette orientation qui ne laisse plus aucun doute sur la pénétration. J’imagine la queue qui s’enfonce d’un coup envahissant entièrement le vagin lubrifié. Chantal à cet instant pousse un petit cri et ouvre grand les yeux. Sa bouche cherche de l’air. Elle semble lui dire « pourquoi ? », mais bien vite, progressivement, elle laisse ...
... échapper des petits gémissements qui accompagnent la soumission totale à son amant. Et l’irréparable s’accomplit, véritable profanation du lieu sacré pour moi, par l’introduction de cette bite étrangère et diabolique dans son vagin. Je ne vois rien, mais les corps enlacés m’en montrent encore plus, alimenté par mon imagination. Mon monde s’effondre. Je l’ai perdue en cet instant si bref, si banal, d’un sexe qui en pénètre un autre. Ce n’est pas moi qui lui fais l’amour.
Maintenant l’amant a entrepris ses va et viens entre les cuisses qui lentement s’ouvrent, vaincues. Chantal s’apprête à jouir, je le sais bien, moi qui l’ai fait jouir si souvent. Leurs bouches sont soudées et leurs langues se mêlent dans un baiser sans fin. Chantal lève ses jambes et entourent les reins de l’homme qui la besogne, pour mieux le sentir en elle et mieux lui signifier son abandon. Ses mains à lui ont quitté le ventre pour reprendre possession de la poitrine brillante de sueur. Cette poitrine à la peau si douce, aux tétons si beaux et vivants, réagissant au moindre frôlement, au moindre souffle. Très vite, trop vite, le rythme des mouvements des corps s’accélère, leurs bouches se séparent à la recherche d’un peu d’air et ensemble ils explosent dans un orgasme bruyant alors qu’il se vide en elle, leurs corps tendus, empreints d’une extase extrême.
Je n’arrive pas à détacher mon regard du couple qui vient de s’unir devant moi. Ma femme vient de se donner à un autre. Et sans protection ! Acte ...