L’abandon
Datte: 28/01/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Arsenne, Source: Hds
Par la porte entrebâillée de notre chambre, je distingue à peine les deux corps. Tous mes sens sont tendus à la recherche d’un signe, un bruit, une ombre. Petit à petit, ma vue s’adapte et maintenant je distingue nettement que l’homme est allongé au dessus d’une femme, ma femme !
Il a ses jambes de part et d’autre de celles de Chantal, qui les garde serrées. Ils sont nus tous les deux je pense. D’où je suis je ne vois pas le sexe de l‘homme mais je devine que dans cette position, il ne peut pas normalement la pénétrer. Pourtant son bassin ondule dans un lent mouvement de vagues. Ses fesses nues prouvent qu’il est bien nu et que sa bite doit se plaquer et se frotter contre la chatte de cette salope. Ces mots crus sont les seuls qui me viennent spontanément à l’esprit pour parler de l’être aimé. Je panique ! Se laissera-t-elle prendre ? Cette bite est-elle en elle ou bien l’homme se contente-t-il de la frotter contre son pubis ? Mon regard se fixe en cet endroit. Je veux savoir. Si elle se laisse pénétrer, tout ne sera plus comme avant. Je le sais.
Elle a passé ses bras autour du cou de son amant. Il a sa tête contre son épaule, pour autant, elle ne se laisse apparemment pas embrasser. Il tente bien de lui attraper les lèvres mais à chaque fois elle esquive. En revanche, elle lui offre la chair chaude et douce de son cou. Ses cheveux noirs éclatés sur l’oreiller forment une couronne à son visage qui affiche une sérénité et de bonheur. Elle est resplendissante dans ...
... cette pénombre.
L’homme a glissé une main entre leurs corps et je devine qu’’il doit lui caresser le sein. Je ne vois pas son autre main, de l’autre côté, mais à l’inclinaison de son bras et de son épaule, j’en déduis qu’il doit lui caresser le sexe. Je panique ! En fait, je réalise qu’il doit plutôt tenter de conduire sa queue entre les lèvres sans doutes humides, de la femme. Putain ! Je le vois qui relève légèrement le bassin. Dans cette situation son gland ne peut pas ne pas être à l’entrée de la grotte d’amour de ma bien aimée, cette pute. Il garde la pose. Illusion ? Je me mens pour ne pas voir la réalité. Ouf, je vois que Chantal resserre encore plus ses jambes. Elle se refuse. Le corps de l’homme s’effondre sur celui dessous, fatigué. Il recommence ses ondulations pour frotter sa bite contre le sexe offert, que je devine chaud comme la braise. Son bras que je ne peux pas voir est toujours en direction du ventre, tout contre. Un léger mouvement de son épaule me laisse à penser que sa main doit s’activer contre et même dedans la vulve qui doit être chaude et humide. Comme je la connais, quand elle m’aimait…
L’homme abandonne un instant le sein. Sa main se saisit de l’interrupteur de la lampe de chevet près de lui. Ma lampe de chevet ! Celle qui est du côté de notre lit que j’occupe habituellement. Car ils sont dans le lit conjugal, qui a été notre lit nuptial quand pour la première fois elle s’est offerte à moi, jeune épouse, la nuit de nos noces.
J’arrive à voir ...