1. Sapide, sapide


    Datte: 28/01/2021, Catégories: fh, inconnu, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Auteur: Igitur, Source: Revebebe

    ... lèvres, puis engloutit la tranche, visiblement séduite par la saveur délicate et équilibrée de cette viande parfaitement affinée.
    
    — C’est sapide, hein ? lâcha Gaston en tendant à Marie-Cécile, qui attaquait une deuxième tranche, un gros verre en pyrex presque opaque de l’usure de plus d’un demi-siècle d’usage intensif.
    — Hmm hmmm, répondit-elle la bouche pleine.
    — Goûte-moi ce vin, il va t’enchanter le palais.
    
    Marie-Cécile hésitait.
    
    — Allez va, c’est du nanan, le reginglard du bonheur !
    
    Elle porta le verre épais à ses lèvres, toujours sur ses gardes, on lui avait appris que le bon vin se dégustait dans des verres ballon fins, hauts sur pieds et la seule vue de ce gobelet hors d’âge présageait pour elle une piquette assassine. Mais un nectar puissant et complexe lui envahit le palais. Le vin rond et plutôt fruité, avec des arômes de miel et d’épices, long en bouche éclaira son visage d’un beau sourire serein, comme une potion magique. Elle se tourna vers Gaston qu’elle avait évité de regarder jusque là. Il souriait toujours.
    
    — Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle avec curiosité en avalant une deuxième gorgée.
    — La cuvée du patron, c’est moi qui l’élève !
    
    Il avait dit ça en exagérant tout à coup son accent bourguignon.
    
    — J’fournis mon cousin, ajouta-t-il en donnant un coup de tête en direction de l’homme qui essuyait les verres derrière le comptoir, mais j’viens pas souvent à Paris.
    
    Gaston servit un deuxième verre à Marie-Cécile et lui fit encore ...
    ... goûter d’autres charcuteries accompagnées d’un pain délicieux à la mie épaisse et tendre.
    
    — C’est la cousine qui fait son pain, il est bon hein ?
    
    Gaston avait posé sa grosse main sur la nuque de Marie-Cécile qui se laissait caresser les épaules en dégustant son vin. Elle se sentait bien, légère. Elle ne se demandait plus où elle était, ni pourquoi, elle se contentait d’être là, à manger des délices et à boire un nectar, en plein milieu de l’après-midi, avec un inconnu, et quand Gaston lui proposa d’aller se reposer "là-haut" elle ne répondit rien et se laissa conduire. Lorsque dans l’escalier étroit qui se cachait au fond du bar elle sentit sur sa fesse revenir la large main de Gaston, elle en éprouva un bien-être délicieux, une sensation inconnue ou oubliée.
    
    Dans la petite chambre au papier peint rose, fané depuis des années, trônait un grand lit recouvert d’une courtepointe aussi vieille que les murs, une petite table et une commode en châtaignier noirci par le temps. Pendant que Gaston posait la bouteille et les deux verres sur la table, Marie-Cécile se laissa tomber sur le lit les bras en croix, les yeux fermés. La pièce était inondée de lumière. Le matelas était moelleux, il lui sembla s’enfoncer dans un nuage. Ce vieux matelas de laine la replongeait dans les souvenirs de sa grand-mère et de la maison de famille.
    
    Gaston retira les chaussures de Marie-Cécile et ses puissantes mains remontèrent lentement le long de ses jambes. Il se penchait progressivement et ...
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