Sapide, sapide
Datte: 28/01/2021,
Catégories:
fh,
inconnu,
caférestau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
Auteur: Igitur, Source: Revebebe
Une large main se posa sur le délicat postérieur engoncé dans un tailleur Chanel. Ce n’était certes pas la première fois qu’une telle agression se produisait dans ce genre de foule, mais en général le geste était furtif et Marie-Cécile en trentenaire aguerrie se dérobait discrètement en feignant l’indifférence, ignorant totalement l’indélicat renvoyé ainsi à son néant. Or cette main-là restait posée bien à plat sur la fesse qu’elle enrobait presque entièrement. En dépit du dégoût qu’elle éprouvait, Marie-Cécile se trouva donc contrainte d’effectuer une légère rotation pour faire face à son agresseur. La main resta résolument plaquée sur sa prise alors que Marie-Cécile plongeait son regard courroucé dans deux grands yeux bleu-vert.
L’homme haut d’une bonne tête de plus que Marie-Cécile la regardait avec un franc sourire. Il avait de larges épaules et une longue chevelure un peu décalée autour d’un visage buriné, une trogne à laquelle il était difficile d’attribuer un âge. Marie-Cécile avait imaginé que le simple fait de se retourner et de toiser l’homme sans crainte aurait suffit à l’éloigner. Mais la main était toujours là, tranquille, posée paresseusement sur sa fesse comme un papillon sur une fleur au soleil de l’été. Il fallait réagir, parler, crier, frapper. Toutes les possibilités traversèrent l’esprit de Marie-Cécile en un éclair. Elle rejeta d’emblée tout ce qui pouvait conduire à un esclandre. Son éducation ne l’autorisait pas à se faire remarquer dans ce genre ...
... de lieu public, en conflit avec ce genre de personnage. Le temps passait, il fallait agir, elle allait parler, ses lèvres s’entrouvraient, mais l’homme la devança :
— Elles sont belles !
Prise de court, sans réfléchir Marie-Cécile ne sut répondre que :
— Quoi ?
— Tes fesses.
— Mais…
Les mots lui faisaient défaut, elle sentait son visage s’empourprer, l’air lui manquait, son cœur s’affolait.
— Elles sont douces, tu vois comme elles tiennent bien dans une seule de mes mains ?
L’homme s’adressait à elle comme si tout était des plus naturels, il lui souriait de plus belle et l’enveloppait chaleureusement de son regard clair.
— Mais… balbutia encore Marie-Cécile.
La large main n’était plus immobile. Très lentement elle se promenait sur la fesse, de droite à gauche, de haut en bas. Des drôles de pensées émergèrent en Marie-Cécile qui cherchait ses mots, elle pensa àLady Chatterley, àLady Godiva, àEmmanuelle, àL’origine du Monde, elle mélangeait tous les mythes, toutes les histoires marquées par l’interdit et ne trouvait pas la réplique cinglante, le trait d’esprit assassin qu’elle pourrait décocher à ce rustre. Elle était pourtant réputée à ce jeu-là, et bien des hommes et des femmes se tenaient loin d’elle dans les soirées parisiennes. Mais l’homme qui lui faisait face tenait plus du bûcheron ou du jardinier et ne fréquentait certainement pas les salons parisiens.
Alors que les doigts de l’homme se contractaient légèrement sur sa prise, Marie-Cécile ...