1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (52) : Agun mon amour, mon épouse.


    Datte: 27/01/2021, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... garde envers Rachid. Je sentais bien toutefois que certaines aventures saphiques que je pouvais avoir, provoquaient chez Agun une vraie souffrance. Je sais en particulier que la brève liaison que j’ai eue avec Christine l’a beaucoup affectée. Elle connaissait mon hypersexualité et mon besoin inépuisable d’étreintes viriles et l’acceptait. Que d’autres femmes, en son absence, puissent me donner du plaisir, cela faisait à Agun beaucoup de mal, surtout si cela était accompagné de sentiments, comme ce fût le cas avec Christine (récit numéro 14).
    
    Aujourd’hui, Christine est une amie et seulement une amie, mais je sais que j’ai fait beaucoup de mal à Agun pendant cette période. Elle a craint qu’une autre ne prenne auprès de moi la place qu’elle avait laissée vacante. Agun était aussi très inquiète du mal que pouvait me faire, non seulement Rachid, mais aussi Marie C., dont elle avait perçu toute la haine qu’elle me portait.
    
    Toujours dans cet esprit de vigilance qui l’a caractérise, Agun m’avait très vite mise en garde sur Hassan. Elle avait compris que celui-ci voulait m’imposer un mode de vie qui n’était pas le mien, me mettre en cage et surtout me séparer de Philippe. Agun me disait que ce qui nous unissait, Philippe et moi, était si fort et indispensable à mon équilibre.
    
    Quelques mois après la reprise de ma vie commune avec Philippe, celui-ci m’encourageait à faire ce voyage en Thaïlande, dont je rêvais tant depuis plus de huit années. Philippe organisa tout. Il prit ...
    ... soin des enfants (deux à l’époque) et eût la délicatesse, pour ces grandes retrouvailles, de me laisser partir seule deux semaines en Thaïlande, pour retrouver celle qui avait toujours été présente dans mes pensées pendant toutes ces années.
    
    RETROUVAILLES EN THAILANDE
    
    Nous étions alors en 2013. Je n’avais pas vu Agun depuis que nous étions quittées en 2004. Je n’avais d’elle que quelques photos et des échanges sur Skype.
    
    Agun vivait depuis son retour dans un petit village, non loin de Pattaya. La seule évocation de ce nom m’inquiétait, l’ancien village de pêcheurs étant devenu synonyme de tourisme sexuel.
    
    J’avais osé évoquer avant mon voyage le sujet avec Agun qui m’avait rassurée :
    
    • Je travaille honnêtement dans des restaurants et des salons de massage. J’ai naturellement été abordée pour ce genre de choses, mais j’ai toujours refusé. Je préfère être pauvre et rester pure pour celle que j’aime : toi !
    
    J’acceptais donc, à l’été 2013, l’invitation d’Agun à venir la rejoindre.
    
    Après le vol Paris-Bangkok, il y eut la longue liaison en bus depuis l’aéroport jusqu’à Pattaya.
    
    J’étais épuisée, mais aussi heureuse et impatient de revoir Agun. J’étais comme une jeune fille qui allait retrouver son amoureux.
    
    Mes mains se souvenaient encore de la beauté de sa peau, mes yeux des images, reflétées dans les glaces, de nos corps si contrastés, mon cerveau de ses frémissements de plaisir quand ma langue la parcourait avec gourmandise.
    
    Agun m’attendait au terminus. ...
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