1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (52) : Agun mon amour, mon épouse.


    Datte: 27/01/2021, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... mais nos sentiments étaient restés intacts.
    
    MA CONFIDENTE
    
    Pendant toutes ces années, Agun n’a connu aucune relation et m’était restée fidèle, alors que je lui disais qu’elle était totalement libre et devait vivre sa vie.
    
    Pendant toutes ces années, je n’ai rien caché à Agun de ce que j’ai vécu. Elle était ma lointaine confidente. Je lui disais tout, y compris mes états d’âme, mes regrets, mes hésitations. Les quelques mois qu’avait duré notre liaison avaient permis à Agun de bien me connaître. Elle avait mesuré mon hypersexualité et la souffrance que je m’infligeais en tentant désespérément de la refuser. Agun m’a montré que l’amour véritable repose sur un instinct envers l’être aimé.
    
    Sans le connaître à ce moment-là, Agun a toujours pris la défense et le parti de Philippe. Elle me disait que le candaulisme de Philippe était une chance pour moi, me permettant de concilier ma nature et une vie de couple. Bref, elle m’encourageait à « assumer ». Nous avions des échanges réguliers par email, mais il y avait des moments où je ressentais le besoin de lui parler de vive voix.
    
    Ce fut le cas quand je suis rentrée de ce voyage à Rio, où je m’étais offerte à des inconnus (récit n°8), je lui confiais ma détresse, que je ressentais face à cette folie et mon incapacité à réprimer plus longuement mon hypersexualité.
    
    • Tu te rends compte, ma chérie, de ce que j’ai fait. Des types que je ne connaissais pas. Je les ai laissés jouir en moi ! Ils auraient pu me mettre ...
    ... enceinte, me refiler des MST ou le SIDA. Je suis folle.
    
    • Mon Olga, c’est tout simplement la preuve que tu dois cesser de refuser la réalité. Tu as besoin de te faire baiser par des mâles. Philippe l’a compris. Ecoute-le, sinon ce genre de choses risque de se reproduire ! Tu as aimé ça, mon Olga ?
    
    • Oui, Agun, j’ai cru mourir de plaisir. J’ai honte, tellement honte, de mon comportement. Je suis décidée à ne plus voir personne, à ne plus sortir, pour ne pas recommencer ce genre de choses !
    
    • Tu as tort, ma chérie de ne pas écouter ton corps et de te faire souffrir. Crois-moi, laisse-toi aller, fais l’amour à chaque fois que tu as envie. Et n’oublies jamais que je t’aime !
    
    Je parlais de l’instinct d’Agun. Je l’ai aussi appelé le jour où j’ai croisé le chemin de Rachid (voir récit numéro 10 et suivants) et je lui ai raconté que j’étais sous sa coupe, devenue sa femelle. Si elle m’a dit être soulagée que j’assumais enfin ma nature, elle s’est très vite montrée inquiète que cela se faisait avec un personnage qui l’a d’emblée inquiété.
    
    Très vite, Agun m’a mise en garde contre Rachid. Elle avait compris que c’était un fauve sans scrupules, animé par sa rancœur sociale contre moi et Philippe. Elle ne cachait pas son inquiétude et, très vite, a accusé Rachid de profiter de moi, sans avoir le moindre sentiment à mon égard.
    
    Je n’ai rien caché à Agun de tout ce que j’ai vécu pendant la période Rachid. Jamais elle n’a porté de jugement, se contentant de renouveler ses mises en ...
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