Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (52) : Agun mon amour, mon épouse.
Datte: 27/01/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Auteur: Olga T, Source: Hds
Aujourd’hui, je veux parler d’une personne qui occupe une place essentielle, je dirai même primordiale dans ma vie. Aux côtés du couple officiel que nous formons Philippe et moi, Agun est ma compagne, mon amour, ma femme. Avec elle, j’assume pleinement ma bisexualité.
Bien évidemment, aux yeux de la loi, je suis mariée avec Philippe. La loi du mariage pour tous ne permet pas, même deux personnes du même sexe, la bigamie (le mot n’est pas tout à fait approprié en l’occurrence).
Pour être franche, lorsque notre couple avec Philippe a récemment battu de l’aile, suite à mon aventure avec N. (voir récit n°17) et ses conséquences, j’ai sérieusement pensé, en cas de nouveau divorce, à épouser Agun. Contrairement à ses propres intérêts, Agun a alors tout fait pour que notre couple à Philippe et à moi surmonte cette crise, Agun disant qu’il était impensable de nous séparer et que c’était dans mon intérêt et celui des enfants. Admirable Agun !
Nous n’avons donc aucun lien officiel, nous ne vivons pas ensemble, mais dans des appartements séparés, mais proches, où je viens la rejoindre à chaque fois que je peux.
Je le répète : nos liens affectifs sont plus forts que ceux qui unissent bien des couples. Oui, j’aime Agun et elle m’aime. Nous formons un vrai couple, particulier certes, mais solide.
Au point que, depuis que nous nous sommes retrouvées, en 2014, j’ai fait le serment de rester fidèle à Agun. Du moins je n’ai eu depuis lors que peu d’aventures saphiques et j’ai pu ...
... constater le mal que faisait à ma chérie un écart de conduite de ma part. Lesbienne exclusive, Agun n’exige rien pour elle, je lui dois au moins l’exclusivité de ma bisexualité.
Agun est heureuse de vivre non loin de nous et des moments que je peux lui accorder, en fonction de mes contraintes familiales. Ces moments dont je vais parler sont des moments intenses de plaisir et de bonheur.
Je ne remercierai jamais assez Philippe d’avoir, non seulement accepté, mais proposé cela, conscient qu’Agun pouvait combler ma bisexualité et aussi apaiser ma frustration dans ces périodes de « disette » où il n’est pas possible d’organiser ces séances candaulistes où je m’offre à des mâles, en présence de Philippe.
C’est souvent Philippe qui me dit, me prenant dans ses bras et me couvrant de baisers :
• Ma chérie, je te sens triste. Tu as besoin de tendresse, d’être aimée.
• Personne, mon Philippe, ne me donne plus de tendresse et d’amour que toi.
• Deux personnes t’aiment sans limites, Olga, moi et Agun. Vas la retrouver, je sais que tu as besoin de ses caresses, de son corps. Aime-la jusqu’au bout de la nuit. Vas retrouver ta femme ! Je prends soin des enfants.
• Oh mon Philippe, tu es merveilleux. Je t’aime !
Plutôt que de faire un renvoi au récit numéro 6, où j’ai parlé de ma rencontre avec Agun, je vais reprendre ici in extenso le texte que je lui avais consacré et qui est paru sur Hds le 23 décembre 2016.
MA RENCONTRE AVEC AGUN (texte extrait du récit numéro ...