1. Une rencontre singulière


    Datte: 02/05/2018, Catégories: fh, jeunes, hépilé, fépilée, hsoumis, fdomine, cérébral, pied, rasage, Oral nopéné, hdanus, hgode, sm, fouetfesse, init, hsoumisaf, Auteur: Anacréon, Source: Revebebe

    ... l’inévitable « Origine du monde », puis le « Château de Chillon », ainsi qu’un poster bon marché de la fameuse fresque de Michel-Ange sur la Chapelle Sixtine, à ce détail près que Dieu tendait un gros joint à Adam.
    
    L’appartement d’Adélaïde se trouvait dans la tour d’un ancien immeuble du centre-ville pas loin de la gare, là où habitent les Gitans évangélistes qui vous abordent dans la rue avec un grand sourire charmeur pour vous vendre des bibles. Si vous allez un jour à Montpellier et que vous ne savez pas où garer votre voiture, allez là-bas. Non seulement vous la retrouverez intacte le lendemain matin mais en plus, c’est gratuit. Sauf si vous tenez absolument à acheter une bible.
    
    De ce fait, son séjour est tout rond. On accède à la chambre d’Adélaïde, qui se trouve sous les combles avec la salle de bain, par une échelle. C’est charmant. C’est tout un univers féminin et délicat auquel je souhaitais avoir accès.
    
    — Assieds-toi, mets-toi à l’aise, me dit-elle.
    
    Je m’assois donc sur le canapé et pour ne pas avoir l’air trop timide, je lutte de toutes mes forces contre la tendance à me percher au bord du siège de façon nerveuse. Je croise les jambes, m’appuie sur le dossier, puis croise les mains derrière la tête en faisant « Aaaaahhh ! ».
    
    Adélaïde me demande ce que je veux boire. Ce qu’elle a, je lui réponds ; une bière ferait parfaitement l’affaire. Elle me propose un mojito de sa confection. J’accepte. Elle part vers le coin cuisine tandis que j’admire sa ...
    ... silhouette, ses formes épanouies. Je laisse divaguer mon imagination tandis qu’elle sert les mojitos, je me vois comme son compagnon dans une torride histoire d’amour où je partagerais avec elle mes sentiments, mes émotions, mes désirs. Ce serait bien !
    
    Elle revient avec deux verres de mojito, les pose sur la table basse puis s’assied sur le fauteuil en face du canapé que j’occupe. Nous trinquons.
    
    — À ta santé, Paul ! Et à notre amitié !
    — À notre amitié, je réponds avec un grand sourire.
    
    Je goûte le mojito tandis qu’elle allume son joint.
    
    — C’est délicieux, lui dis-je.
    — Merci, Paul. C’est gentil.
    — Non, ce n’est pas gentil, c’est juste vrai. Tu l’as fait macérer ?
    — Oui, plusieurs jours, comme cela, la menthe se marie agréablement avec le citron vert et le rhum. Après, on rajoute l’eau pétillante avant de servir.
    — Et les glaçons aussi, dis-je en ayant la sensation d’avoir dit une grosse bêtise.
    
    Elle rit.
    
    — Oui, les glaçons aussi, il faut les servir au dernier moment. Tu me fais trop rire, Paul.
    
    Je me rassure ; elle l’a pris comme une blague. Je lui souris en la regardant dans les yeux. Elle me rend mon sourire et mon regard. Du coup, j’ai comme des papillons dans l’estomac. Je me répète de façon lancinante qu’il ne faut pas me faire d’illusions« Elle m’aime bien, certes, mais comme un ami. C’est tout. »
    
    Je meuble la conversation en parlant de littérature, d’art, de philosophie. Je l’interroge sur Nietzsche, elle me dit que c’est un des plus grands ...
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