1. Une rencontre singulière


    Datte: 02/05/2018, Catégories: fh, jeunes, hépilé, fépilée, hsoumis, fdomine, cérébral, pied, rasage, Oral nopéné, hdanus, hgode, sm, fouetfesse, init, hsoumisaf, Auteur: Anacréon, Source: Revebebe

    Depuis la rentrée, cela faisait plusieurs semaines que j’avais entamé une relation amicale avec Adélaïde, étudiante en deuxième année de philo. Moi j’étais juste un bleu à la fac, un étudiant en première année d’Histoire dont la copine l’avait largué en terminale après deux ans de vie commune. Suite au deuil douloureux de ce premier amour, j’avais envie de connaître autre chose.
    
    J’ai toujours été très timide avec les nanas et Adélaïde m’impressionnait : son air sûr d’elle, son look discrètement gothique mais pas du tout vulgaire, avec ses longs ongles peints en noir et ses robes de la même couleur, ses cheveux bruns et lisses, sa façon de me regarder droit dans les yeux lorsque nous discutions politique, littérature, art ou philosophie me faisaient souvent l’effet d’être un petit garçon à côté d’elle, même si à l’époque j’avais du mal à me l’avouer, étant aussi très fier.
    
    Cependant, ce qu’il me semblait qu’elle appréciait chez moi, c’était sans aucun doute ma façon certes timide et maladroite mais déterminée avec laquelle je lui tenais tête dans nos discussions ; jamais au grand jamais je n’avais abondé dans son sens lorsque j’étais en désaccord avec telle ou telle de ses opinions. Jusqu’à un certain soir de décembre, nos relations s’étaient limitées à partager un café autour de la même table à la cafétéria de l’université, voire parfois un déjeuner au restaurant du CROUS, plus rarement un verre en ville le soir, après quoi chacun rentrait chez soi. Non pas que ...
    ... j’en eusse point l’envie, puisque cette fille me fascinait littéralement mais je ne m’en sentais pas le courage, loin de m’imaginer qu’elle aurait pu s’intéresser à moi autrement que pour une amitié intellectuelle. Je l’imaginais plutôt entre les bras d’un mec plus viril, plus « prolétarien » que moi-même, terme toutefois que je récuserais s’il s’était agi d’une qualification péjorative : en d’autres mots, je la voyais davantage avec un « bad boy », dans le langage fleuri de notre époque. Et cela me rendait malade de rage impuissante.
    
    C’est pourquoi je fus fort étonné qu’à une de ces occasions où nous avions fini de refaire le monde dans un café de la place de la Comédie, elle me proposa de venir boire un dernier verre chez elle. Non que je me fis par trop d’illusions sur la façon dont devait se conclure la soirée. Probablement après un verre ou deux, deux ou trois allusions maladroites que je tenterais de glisser furtivement dans le fil de la conversation à propos de l’intérêt sincère que je portais à sa personne et qu’elle allait ignorer avec une habileté digne d’un diplomate soviétique de l’époque de Brejnev, je rentrerais chez moi bredouille.
    
    Pour ce qui est de rentrer bredouille, cela avait failli se passer ainsi, entièrement de ma faute. Pour le reste, rien ne se passa comme je l’avais prévu de façon si morose.
    
    Une fois arrivé chez elle, je découvris un intérieur charmant, tapissé de reproductions de tableaux de Dalí, d’Edward Munch, de quelques Courbet dont ...
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