Ayaka
Datte: 24/01/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: LVolante, Source: Hds
... ses soins, je vais être un homme comblé.
« Ce soir, confirme-t-elle, c’est moi qui vous donnerai du plaisir. Le sexe est un échange et je n’en ai pas rempli ma part ce matin. Toute relation, qu’elle soit brève ou longue, implique un équilibre. Si demain matin vous décidez que notre rencontre s’arrête là, au moins, je ne serais pas débitrice du plaisir que vous m’avez donné. » Beau discours mais je ne suis pas certain qu’elle ait bien compris de quelle façon je prends mon plaisir. Je ne suis pas vraiment un baiseur. J’aime pénétrer un con ou un cul, bien sûr. Bien sûr j’aime être sucé. Mais ce n’est pas ce que je préfère. Mon plaisir, je le trouve surtout dans celui de ma partenaire, dans la surprise qu’elle ressent d’arriver à l’orgasme par ces moyens inhabituels que sont la chaleur des claques sur la peau ou la violence des assauts.
Mes explications la font sourire. « J’avais compris conclue-t-elle. Vous userez de moi comme il vous plaira de le faire. Tant mieux si j’y prends du plaisir. Et je sais que j’en prendrai. Ma formation de geisha a beau être incomplète, il n’en reste pas moins que j’en ai reçu une partie et, d’après mes instructeurs, j’avais d’assez bonnes dispositions concernant la soumission et l’obéissance. J’espère que vous en serez satisfait. Sur ce, elle s’agenouille pour essuyer le bas de mon corps. Ma verge lui fait face et je sais pertinemment comment cela va finir. J’attends même ce moment avec une certaine impatience…
Ma patience n’est pas ...
... mise à rude épreuve. Je suis à peine séché que je sens l’humidité de sa langue agacer mon gland. Je me contrains à ne pas regarder, bien que j’en meurs d’envie. Je ferme les yeux et j’imagine la vision de ce qu’elle me fait, j’anticipe ce qu’elle va me faire, inventant à l’avance les caresses de sa langue et la douceur de ses lèvres suçotant mon gland. Mais mon imagination n’est pas la sienne et je ressens des caresses inconnues, comme si sa bouche s’était multipliée. Elle suce, aspire, lèche, caresse, avale, tout en même temps. Je sais que, si j’ouvre les yeux et que je la regarde faire, je n’y résisterais pas. Or, s’il est une chose que je ne veux pas, c’est céder avant d’avoir pris possession de son corps. Je veux l’étreindre et la pincer, je veux que son clitoris explose de plaisir au seul contact de mes doigts, je veux qu’elle quémande sa jouissance, je veux qu’elle supplie toujours plus. C’est pourquoi, au bout de plusieurs minutes d’un plaisir que je ne saurais décrire, je la relève.
Dans la chambre où je l’ai guidée, je me vautre sur le lit en attendant qu’Ayaka se dénude. Le kimono, c’est beau, c’est certainement très agréable à porter mais c’est d’un compliqué à retirer et à plier… Si bien que le strip-tease que j’espérais s’est rapidement transformé en pensum. Ce qui m’amuse, c’est qu’elle rougit, non pas de sa nudité dévoilée mais du temps qu’elle met à se dévêtir et du manque d’intérêt que j’y porte. Ma passion se mesurant à l’aune de mon érection, il n’est pas ...