Ayaka
Datte: 24/01/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: LVolante, Source: Hds
... aucune gêne pour me le dire. « Si j’étais une vraie geisha, je devrais me taire. Le silence est la toute première chose qu’on nous apprend à respecter. Mais je n’en suis pas une puisque je n’ai pas terminé la formation, alors, je peux parler. J’ai eu peur, ce matin, que vous ne me désiriez pas. Je constate que le désir ne vous a pas quitté et j’en suis heureuse. J’ai commis, avec vous, plein de bêtises. Je n’en suis pas fière mais c’était la meilleure façon d’attirer votre attention. Je joue très bien au golf et les balles qui vous ont frôlé ne sont pas le fruit de ma maladresse, c’est tout le contraire. Je vous ai vu travailler hier et j’ai aimé la manière dont vous vous comportiez avec vos employés, la façon dont vous les accompagniez dans leur travail, n’hésitant pas à mettre la main à la pâte quand c’était nécessaire. Ça m’a plu, j’ai décidé de voir si vous seriez pareil avec une femme… »
J’éclate de rire au souvenir de mon comportement à son égard et des fantasmes qui m’habitaient pendant que je la lutinais. Si elle savait, la pauvrette, elle n’aurait sans doute pas provoqué le dîner et ne serait pas, en ce moment, en train de s’occuper de moi comme elle le fait. Surprise par mon rire, elle se tait mais je sens bien que son silence est interrogateur et qu’elle ne comprend pas la raison de mon hilarité. Je n’ai jamais aimé faire de cachotteries aussi, je lui explique. « Ne te fie pas à ce que tu as vécu avec moi aujourd’hui, je suis très loin de me comporter ainsi avec ...
... toutes les femmes. La tendresse n’est pas mon truc et, si je peux tout dire, j’avais, ce matin, plus envie de te fesser que de te caresser. Ne sois pas effrayée non plus. Jamais je n’ai violenté une femme contre son gré. Jamais je n’ai violé ou battu qui que ce soit. Mais je suis ainsi. Je suis persuadé que la douleur est un élément indispensable du plaisir féminin tout comme la frustration est un élément non négligeable de celui de l’homme. Contrairement à ce que tu pourrais penser, j’estime que mon rôle est plus de donner du plaisir que d’en recevoir. Même si ta façon de faire m’est agréable et que j’accepte que tu t’y livres sur moi, ce n’est pas ce que je préfère. J’aime voir le corps des femmes se tordre, pris entre douleur et plaisir. J’aime le voir onduler, en vague de jouissance. J’aime voir leurs yeux, perdus, ne sachant pas si ce sont mes doigts ou mon fouet qui les ont mises dans cet état… »
Ses doigts, à elle, se sont arrêtés. Il est temps pour moi de sortir de la douche et de la laisser avaler ce que je viens de lui annoncer. Mais elle ne me laisse pas l’initiative, elle a déjà saisi la serviette que je visais alors que je n’ai mis qu’un seul pied hors de la cabine.
Autant sa façon de me bouchonner, ce matin, m’a déplu. Autant la technique qu’elle emploie ce soir me plaît. Elle fait glisser le tissu éponge le long de mon corps. Il aspire l’eau, plus par capillarité que par contact. Si ses mains sont moitiés aussi douces que l’est cette serviette maniée par ...