Trauma extrauma
Datte: 21/01/2021,
Catégories:
fh,
ff,
confession,
couple,
f+medical,
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
... parents.
Après une énième fausse-couche, j’ai décidé de ne plus essayer. J’ai. Mon mari de l’époque, lui, était prêt à continuer, à passer si besoin par une FIV. Je pense qu’à ce moment-là il a pris une claque. Son ego ? Sa masculinité ? Sa virilité ? Tout ça en même temps ? Il s’est senti remis en cause, exclu, bafoué. Et je ne l’ai pas compris. À ce moment-là, je pensais sincèrement qu’il partageait mon avis, que c’était plus raisonnable, que c’était plus sensé.
Je me suis remise à faire la fête. Pas chaque soir, mais souvent. Je sentais bien qu’Alain avait moins d’entrain, moins d’envies. Mais il ne disait rien. Au mieux, il faisait semblant. Au pire, il me laissait danser toute la nuit en restant dans un coin.
Nous faisions encore l’amour de temps à autre, mais nous n’étions plus le couple « d’avant ». C’était une évidence, même si nous n’en parlions pas. J’avais de plus en plus de mal à trouver mon plaisir, et j’avais plus l’impression d’exécuter une formalité que de partager quelque chose. Ça devait être la même chose pour lui. Nos étreintes étaient devenues rares, plates, rapides, mécaniques, silencieuses, et pour tout dire, ennuyeuses.
Je n’ai compris tout ça que longtemps après, quand il était déjà trop tard.
J’avais fini une nuit avec un jeune exalté qui n’avait pas arrêté de me chauffer toute la soirée, avec la bénédiction tacite d’Alain qui avait fait comme s’il n’avait rien vu. Le gars m’avait accaparée pendant tous les slows, ne s’était pas gêné ...
... pour me peloter les fesses, et n’arrêtait pas de me faire des compliments en même temps que des allusions plus ou moins marquées aux choses du sexe. Je m’en étais ouverte auprès d’Alain plusieurs fois mais il avait laissé faire, feignant de ne pas être incommodé. Et vers 2 heures du matin, alors que le même gars venait me tirer par la main pour me conduire sur la piste de danse, je l’ai senti détaché. Nous dansions depuis quelques minutes seulement quand je me suis laissé embrasser. Je pensais qu’Alain allait réagir, mais non. Rien. Alors j’ai laissé ce type fourrer sa langue dans ma bouche, caresser mon dos, me complimenter, presser sa virilité contre mon ventre, me mordiller les oreilles, me raconter des saloperies en même temps.
Encore quelques minutes comme ça et il allait vraiment m’exciter. Alors poliment, je me suis écartée pour aller me rasseoir vers mon mari. J’ai tenté de l’embrasser mais il a tourné la tête. J’ai voulu me coller contre lui mais il s’est reculé. Je l’ai menacé de retourner danser avec le type qui était debout, devant nous, me tendant la main. Il m’a répondu sur un ton dédaigneux que je pouvais « aller me faire mettre ».
C’était on ne peut plus clair. Furieuse, je me suis levée et j’ai rejoint mon cavalier. Cette fois, je n’ai pas attendu qu’il s’enhardisse. Je me suis collée contre lui et je l’ai embrassé. Alain a quitté la boîte, sans doute furieux lui aussi. J’ai failli le suivre, mais je vais vous avouer quelque chose d’inavouable pour une ...