Un retour inattendu de "mes" femmes... - Histoires de Sexe

Un retour inattendu de "mes" femmes...

... voix de Clara :

— Jean-Pierre…
— Oui… fais-je un peu énervé.
— Viens !

Pour le coup, je me redresse comme un ressort. Je regarde vers la porte de la chambre et j’entrevois une masse de cheveux ébouriffés, des yeux qui brillent.

— Viens ! dit-elle à nouveau, tout doucement.

J’ai bien entendu. Elle m’invite à la rejoindre ! Une hésitation, et puis je pense que, là, je ne fermerai pas l’œil… Alors, alors je me décide et entre dans la chambre, un peu anxieux. Clara est couchée et m’a laissé de la place. Elle murmure :

— C’est idiot, on peut dormir ensemble. On est adulte, quand même ! Et on se connaît !
— Oui, oui, bien sûr… réponds-je, en m’allongeant voluptueusement tout en essayant de feindre ignorer sa présence.

Je me fais tout petit, sur le côté, en lui tournant le dos, évitant ainsi tout contact avec ma chère voisine… mais je sens rapidement sa chaleur, son parfum, son souffle.

— Jean-Pierre ?
— Oui, Clara…
— Je peux me serrer contre toi ? J’ai froid.

Sans réfléchir, retrouvant le temps où nous vivions ensemble :

— Bien sûr, viens…

Je la sens se déplacer et, soudain, son corps qui épouse le mien, ma peau qui reconnaît la sienne, ses seins qui se plaquent dans mon dos et, d’un coup, une foule de souvenirs qui reviennent !

— Ah ! Clara ! dis-je dans un souffle
— Chuuuut ! répond-elle. On dort, je me réchauffe…

Epuisé, serein et heureux malgré tout de la sentir contre moi, je m’endors.

o-o

Une odeur de café me réveille. Je tâte ...

... son côté. Rien… Elle est debout.

Sur le dos, je vois la porte de la chambre ouverte et soudain Clara, qui apparaît, une tasse à la main. Avec son peignoir court, très ouvert, ses seins à moitié recouverts, les cheveux éclatés, elle est à croquer.

— Bonjour toi ! Le café ! As-tu bien dormi ?

Elle s’assoit sur le bord du lit, à côté de moi et me tend la tasse. Ainsi, tout près, ses cuisses sont découvertes et je lui vois l’intégralité d’un téton mutin. Une folle envie d’envoyer mes mains entre ses jambes me prend, de la basculer aussi.

— Oui ! Bien dormi. Merci pour le café… et toi ? dis-je en soupirant et en la caressant du regard, ce qu’elle remarque avec un sourire entendu.
— Super. Un gros dodo, comme une poupée… minaude-t-elle.

Je m’assois et je déguste le noir breuvage fumant, tout en l’admirant.

— Comme ça, tu es belle, ce négligé te va à ravir… Tu prends un risque ! lui dis-je en riant. Un homme au réveil, bien reposé !

À ce moment, une érection me vient, violente. C’est vrai qu’à la voir ainsi, elle me provoque, même inconsciemment.

Elle rit, se rajuste, me caresse les cheveux.

— Je vois… dit-elle en désignant du menton le drap qui s’est tendu. Ce n’est pas sérieux, cher Monsieur ! Je vais m’en aller, sinon je vous saute dessus ! Et je déguste ce bonbon !

Et elle se lève, me fait face et, espiègle, défait d’un coup son peignoir qui tombe au sol. Nue, superbe, les reins cambrés, poitrine offerte, elle me nargue deux secondes et s’enfuit ...