Un retour inattendu de "mes" femmes... - Histoires de Sexe

Un retour inattendu de "mes" femmes...

... son rythme, elle imprime le mouvement qui lui convient, en fermant les yeux, une main posée sur mon ventre, l’autre se caressant.

— J’ai vu ça dans un film… gémit-elle. C’est bon, je te sens bien en moi ! Dieu que c’est bon… Ça y est, je mouille. Prends mes seins, caresse-les, oui… oui…

Elle gémit de plus belle, se mord les lèvres, ondule souplement des fesses.

— Je vais jouir ! souffle-t-elle, déjà… Non ! Oh ! oui, oui !

Et elle cambre les reins dans un feulement de gorge, comme les lionnes… et elle continue pour m’amener moi aussi à la conclusion, en m’encourageant.

— Allez, allez, viens ! Remplis-moi !

Comme j’explose en elle, sa tête se penche vers ma poitrine, bouche ouverte, haletante, me couvrant de ses cheveux.

— Donne-moi tout… Donne, vide-toi ! éructe-t-elle en lançant ses fesses dans un mouvement frénétique.

o-o

Retombant à mes côtés, épuisée et essoufflée, elle cale sa tête dans mon cou. Je n’en reviens pas. Si vite, si intense…

— Tu as pris des cours du soir ! C’est pas possible… dis-je amusé, le cœur battant.
— Des films, j’ai vu des films… Avant, je ne les regardais pas ! souffle-t-elle. Pour encore mieux t’aimer, tu comprends… et le retard à rattraper.

Puis elle renifle l’oreiller, me regarde.

— Parfum de Clara… diagnostique-t-elle, en me donnant un coup de poing.
— Oui, nous dormions ensemble. Le canapé, tu comprends, ...

... impossible !
— Ben voyons ! Mais tu as eu raison. Comme ça, pas d’autre fille dans ta vie… Je n’aurais pas supporté ! Clara, c’est pas pareil…

Un silence. Nous savourons l’instant.

— Et Clara, on la verra ? Je repars dimanche soir, et nous sommes vendredi soir, précise-t-elle en se soulevant sur un coude.
— Je sais pas. On l’appellera demain matin… Je n’avais rien prévu avec elle, tu sais, le week-end, elle voit beaucoup son futur mari !

Laure s’esclaffe, les yeux brillants.

— Ah ! oui, le futur mari ! J’ai du mal à m’y faire à celui-là… à voir ! Il va falloir qu’elle m’explique ! Un mari ! Elle ! Mais c’est n’importe quoi !

Enfin elle s’apaise, se calme. Nous pouvons parler, allongés face à face. Une partie de la nuit nous papotons comme des concierges. Laure a pu venir, et c’est la bonne nouvelle, comme c’est désormais prévu dans son cursus étudiant, tous les trois mois, pour deux à trois jours. Soirées libres…

Comme elle me l’a déjà dit, côté filles elle n’a pas eu, ni même tenté d’aventures.

— Mais avec les garçons, si j’avais voulu, des beaux… qui ne demandaient que ça ! me provoque-t-elle en m’observant.

J’ai haussé les épaules :

— Bah ! Un flirt, pourquoi pas ! ai-je répondu, royal.

Ce qui l’a irritée :

— Quoi ! Jamais ! Beurk ! Et je t’ai promis…

Puis plus tard, enlacés, le sommeil nous a emportés.

Un long week-end nous attend.