Un retour inattendu de "mes" femmes... - Histoires de Sexe

Un retour inattendu de "mes" femmes...

... sérieusement ? demandé-je, soufflé par ce culot.
— Eh ! Chochotte ! Vous n’allez pas me refuser ça ! Ce sera mon cadeau ! Après, je serai sage comme une sainte, mère de famille rangée, fidèle et tout et tout…

J’ai un fou rire de la voir ainsi former des projets de cette nature.

— Arrête ! Je n’en crois rien ! Toi, vivre comme ça… Et pour ton « cadeau », je pense que l’on pourra en reparler ! Je ne dis ni oui, ni non ! À voir…

Elle rit aussi, aux larmes, et puis soudain sérieuse :

— Tu sais, mon futur mari, il est bien pour tout… sauf que, enfin il est très classique, il va falloir que je le dévergonde, progressivement. Je me donne six mois, d’ici le mariage, sinon…
— Sinon ? dis-je inquiet.
— Sinon je le jette ! Non mais !

Et elle hoche la tête, comme marquer sa détermination

— Mais tu l’aimes, quand même ! lui dis-je surpris
— Oui… Mais un amour de raison, de tête, un compagnon pour créer un foyer, pour durer. Je suis prête à des sacrifices, mais il y a des limites !
— Ça alors ! Je n’en reviens pas ! C’est pas très romantique, tout ça !

Elle réfléchit une seconde.

— Sûrement. Charge à moi et à lui que cela le devienne. C’est possible…

Sans transition, Clara se lève et lance :

— On va dodo ? Tu dois être fatigué. Je rangerai demain.

o-o

Moment délicat, redouté, sinon redoutable… Fort heureusement, on en a parlé. Clara dans ma chambre, moi sur le canapé. Il n’empêche, pendant les préparatifs du coucher, nous évitons de nous regarder. ...

... Finalement, elle sort de la salle de bains vêtue d’un peignoir court que je lui connaissais. Avec un sourire contrit, elle vient vers moi et me prend par les épaules.

— Bonne nuit… Ça va aller le canapé ? Je suis désolée pour le dérangement.

Sa bouche s’approche pendant que mon cœur s’emballe, et elle me dépose un baiser chaste sur les lèvres, se retourne et se dirige vers la chambre. De dos, je remarque ses cuisses demi-nues, son délicieux postérieur qui ondule… Diable ! Quelle tentation !

Resté seul, encore environné de son parfum, maussade, je me prépare également et je m’étends sur le canapé.

Oh ! Que c’est dur ! Dur et étroit… La nuit va être difficile. J’ai encore dans les yeux Clara allant se coucher. Et elle est là, à quelques mètres…

« Allez, on dort, on dort… » me forcé-je à penser sans conviction. Et j’éteins.

o-o

J’ai brusquement chaud. Me suis-je endormi ? Combien de temps ? En tout cas, les yeux ouverts, j’écoute les bruits de la nuit. Rien ne me parvient de la chambre. Dort-elle ? Mon dos me fait mal. Je me lève pour boire, les reins cassés. En revenant, je vois dans la pénombre la porte de la chambre s’entrouvrir, et une voix me lance tout bas :

— Jean-Pierre… tu ne dors pas ?
— Non. C’est un peu dur… Il faut que je m’habitue, et toi ?
— Le lit est bon, mais pas moyen de m’endormir…
— Bon, allez, bonne nuit, à tout à l’heure, dis-je en me recouchant.

Je ferme les yeux, décidé d’en finir, d’enfin dormir, oublier. Mais à nouveau la ...