1. Un retour inattendu de "mes" femmes...


    Datte: 21/01/2021, Catégories: fh, fbi, amour, volupté, intermast, ecriv_c, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... puis, tiens… Elle a voulu que je lui fasse l’amour comme toi tu aimes, tu te souviens, coquine ? Debout, tout habillée…
    
    Un éclair dans son regard, ses mains qui broient les miennes deviennent moites.
    
    — Hein ? sursaute-t-elle. Ah ! Quand même ! Ben dis donc !
    
    Songeuse, elle me fixe, attendant que je poursuive.
    
    — Voilà… dis-je, une amante qui promet, qui se libère…
    
    Elle se trémousse, me regarde les yeux curieux, excités.
    
    — Heu ? Et elle suce ?
    — Oui… et elle avale.
    — Hein ? Déjà ! s’étonne-t-elle. Incroyable !
    
    Un silence, elle ferme les yeux, soupire.
    
    Sa tête se laisse aller sur mes genoux. D’une main, je lui caresse les cheveux… Sa respiration se fait profonde. Je fonds de tendresse, et j’ai envie brusquement d’aller plus loin. Mes doigts parcourent ses joues, ses lèvres. Elle y dépose un baiser, me mordille.
    
    — Jean-Pierre… souffle-t-elle. Il ne faut pas, hein ?
    
    Et comme si elle avait compris mon émoi, elle ajoute, la voix basse :
    
    — Moi aussi, j’ai envie… Mais pour Laure, on reste sages, hein ? C’est drôle, toi et moi, on s’est aimé comme des bêtes, et tu aimes Laure, Laure m’a aimée, on s’aime tous les trois… Et je vais me marier ! Ah ! La vie !
    
    Elle se redresse, les joues rouges, les yeux brillants. En riant, elle me lance :
    
    — La solution ? Il faudrait que tu nous prennes en ménage toutes les deux ! Tu vois d’ici la tête des voisins ! Monsieur et son mini harem ! Une brune et une blonde. Tu ferais des jaloux !
    
    Je ris aussi, ...
    ... mais inquiet, de l’image :
    
    — Eh ! Il me faudrait des vitamines… avec deux pétroleuses comme vous deux !
    
    Clara se lève et m’aide à me dresser.
    
    — Oui ! Pour les vitamines, tiens, allez, on dîne ! Je t’ai préparé un bon petit repas.
    
    Elle m’enlace doucement et me susurre à l’oreille :
    
    — À trois… tu aurais des moments de repos, quand toutes les deux, hop !
    
    Je conteste, pour la forme.
    
    — Ah ! Je croyais que côté filles, elle et toi, vous preniez de la distance ?
    
    Ses bras me serrent la taille pendant qu’elle se cambre pour me répondre en souriant :
    
    — C’est vrai, mais de temps en temps, un petit dessert ! Ah ! Tu ne peux pas comprendre. Il faudrait que tu voies, un jour, deux filles… Surtout Laure et moi ! Bandant !
    
    Elle me repousse doucement, secoue ses cheveux et fait la moue :
    
    — Du passé ! On était jeunes et folles ! Allez, à table !
    
    o-o
    
    Sympa, son repas. De bon appétit, nous l’avons englouti et fêté l’événement en l’arrosant au champagne. Et en évoquant le « bon vieux temps », son futur mariage, son mari…
    
    — Quand je pense que je serai ton témoin ! lui dis-je en riant. C’est gonflé, non ?
    — Un clin d’œil ! précise-t-elle, je demanderai aussi à Laure.
    
    Et puis espiègle, elle ajoute, hilare :
    
    — Imagine ! Imagine que la veille, toi, Laure et moi on enterre ma vie de jeune fille par une soirée, une soirée et une nuit bien à nous… Tu vois ?
    
    J’y crois pas ! J’ai mal entendu… Une partie à trois, la veille de son mariage !
    
    — Tu parles ...
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