Amandine - Histoires de Sexe

Amandine

... comportements dans la vie ne mènent à rien de bon.

— Tu reconnais avoir fait une grosse bêtise ?
— Oui… oouii…
— Que celle-ci ne peut être passée aux pertes et profits, qu’il doit y avoir sanction.
— … Oouiii…
— Dans ton cas, soit tu te considères complètement adulte et c’est à la justice via la police de te sanctionner, soit tu reconnais que tu t’es conduite comme une gamine écervelée et, alors, tu es punie comme telle. Que décides-tu ?
— … Être… une… gamine.

Les mots ont de plus en plus de mal à passer.

— Et on punit comment une gamine qui fait n’importe quoi ?

Grand silence.

— Alors ?
— Je ne… sais… pas.
— Que ferais-tu avec ta fille si tu la surprenais à voler chez une voisine ?
— Je la prendrais sous le bras… et… je la corrigerais de suite tellement je serais choquée.

Il ne faut pas croire qu’elle déclare cela d’une très grande gaîté de cœur ; sa voix est quasiment inaudible. J’ai bien peur, qu’une fois encore, elle ne se rende pas compte du sens exact de sa réponse.

— Donc, tu acceptes d’avoir le même traitement ? Être corrigée comme une enfant. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais le faire, je n’ai pas le temps et je veux que ce soit toi qui décide, après réflexion, d’accepter et de vouloir cette sentence. Donc je vais te laisser aller et je t’attends, dans huit jours, quinze jours. Je ne te donne pas de date précise, tu m’apporteras ta réponse quand tu considéreras que tu es prête à subir une punition ; c’est à toi de prendre ton sort en ...

... main.

Toutefois, avant de partir, je te demande d’écrire sur cette feuille de papier ta confession et d’indiquer que, pour prix du silence de ma part vis-à-vis de la police, des autorités judiciaires et de ta mère, tu demandes et acceptes d’être punie.

— Comment ?
— Tu as entendu parler des fessées ? Je sais, c’est interdit par la loi mais tu es adulte. À toi de savoir si, responsable, tu es prête à te confronter à une telle épreuve. Je ne le ferais que si tu le demandes.

Une manière comme une autre de tester sa mentalité.

Elle a un mouvement de recul ; elle me regarde avec ses yeux sombres d’un regard furieux.

— Et puis quoi encore ? Il n’en est pas question.
— C’est bon.

Et je n’ai pas fait deux pas en arrière vers le téléphone qu’elle capitule.

Devenue toute pâle, elle a le visage tout défait ; de grosses larmes coulent silencieusement de ses yeux gonflés, son nez coule. Je lui donne encore du « Sopalin » pour se moucher et pour éponger sa figure. Je l’oblige à se lever et venir s’asseoir au bureau où je lui présente un stylo et une feuille blanche.

— Quel est ton nom ?
— Amandine Flament.
— Écris !

Tu dates et signes.Elle reste paralysée sur sa chaise ; elle prend bien le stylo mais sa main tremble tellement qu’elle ne peut pas écrire. Finalement c’est moi qui finis par écrire et je la fais signer.— Es-tu d’accord sur ce qui est écrit ? Es-tu prête à assumer tes actes et leurs conséquences ?Certes c’est un peu grandiloquent mais j’essaye de ...